La Bourse de Paris réduisait ses pertes lundi à la mi-journée, tout en restant dans le rouge (-0,62%), affaiblie par le fort repli de Wall Street et des marchés asiatiques ainsi que le regain d'inquiétudes sur les dettes souveraines.
A 12H15 (10H15 GMT), le CAC 40 cédait 21,37 points à 3.434,24 points, dans un volume de transactions de 1,366 milliard d'euros.
L'indice parisien avait ouvert en forte baisse et accentué ses pertes jusqu'à plus de 2% en début de séance. Le marché souffrait des chiffres décevants sur l'emploi américain publiés vendredi, et de déclarations alarmistes de dirigeants hongrois sur la situation financière de leur pays.
Un haut responsable du parti au pouvoir en Hongrie avait jugé en fin de semaine que son pays était "dans une situation comparable à celle de la Grèce".
Le chef de file des ministres des Finances de la zone euro, Jean-Claude Juncker, a cherché à rassurer et a réaffirmé dimanche sa confiance dans l'euro, ce qui n'a pas empêché la monnaie unique de tomber sous 1,19 dollar dans la nuit de dimanche à lundi. Il a indiqué n'être "pas inquiet" de la situation économique en Hongrie.
La cote a été soutenue par le bon chiffre des commandes industrielles en Allemagne, qui ont grimpé de 2,8% en avril sur un mois, alors que les analystes tablaient sur un léger recul.
Certaines valeurs bénéficiaient d'une chasse aux bonnes affaires, telle Société Générale (en forte baisse lors des précédentes séances), qui gagnait 1% à 31,90 euros.
EADS profitait de la baisse de l'euro et d'informations de presse sur une commande importante de la part d'Emirates. Le titre prenait 1,43% à 16,32 euros.
Saint-Gobain s'appréciait de 1,44% à 31,05 euros, grâce à une hausse de la recommandation sur le titre des analystes de Goldman Sachs.
De même pour Vinci (+1,29% à 36,63 euros), qui a vu lui aussi son titre recommandé à l'achat par les analystes de Goldman Sachs.