La dégringolade n'a épargné aucun secteur jeudi à la Bourse de New York, frappant particulièrement les valeurs de l'industrie et de la banque, très sensibles à la conjoncture économique.
Les 30 valeurs entrant dans la composition du Dow Jones ont fini sur des baisses de plus de 2%.
La plus forte baisse a touché Bank of America (6,19%), tandis que l'indice S&P des valeurs bancaires chutait de 4,71%.
Les grands noms de l'industrie ont aussi été délaissés, comme le producteur d'aluminium Alcoa (-6,03%), le fabricant d'engins de chantiers Caterpillar (-4,51%), le conglomérat General Electric (-5,79%), les pétroliers ExxonMobil (-3,39%) et Chevron (-3,92%).
Boeing a chuté de 4,85% à 63,00 dollars. Le constructeur aéronautique compte accélérer la production de son futur long courrier 787, dit le Dreamliner, de deux modèles par mois actuellement à dix par mois d'ici la fin 2013.
Dans la technologie, un autre secteur très dépendant de la perception des investisseurs de la conjoncture, le numéro un des microprocesseurs Intel a perdu 3,75%, le fabricant de routeurs Cisco 3,92%, le groupe informatique IBM 3,93%.
Google a chuté de 3,93% à 475,01 dollars. Le géant de l'internet a annoncé une solution pour relier des téléviseurs à l'internet, basée sur son système d'exploitation Android, pour "combiner le meilleur de la télévision et de l'internet".
Le numéro un mondial des logiciels anti-virus, Symantec, a abandonné 5,57% à 14,76 dollars. Il a conclu un accord avec son concurrent VeriSign (-1,54% à 27,56 dollars) pour lui racheter des activités de codage de données pour 1,28 milliard de dollars.