Les actions du distributeur Wal-Mart montaient mardi à la Bourse de New York, à l'inverse de celles du spécialiste du bricolage Home Depot, alors que les deux sociétés ont publié des résultats trimestriels meilleurs que prévu.
Wal-Mart (+2,71% à 54,16 dollars vers 16H00 GMT) a dégagé un bénéfice net de 3,324 milliards de dollars au premier trimestre, en hausse de 9,7% sur un an et supérieur aux attentes, en dépit de ventes américaines en recul à périmètre constant.
Ce dernier facteur "n'est pas très encourageant, mais si Wal-Mart constituait un refuge pour les consommateurs en quête d'économies pendant la récession, une faible fréquentation de leurs magasins peut être interprétée comme un nouveau signe de la reprise de la consommation", a jugé Patrick O'Hare, du site financier Briefing.com.
En revanche, Home Depot, en hausse en début de séance, baissait de 1,55% à 35,04 dollars. Il a vu son bénéfice net s'envoler de 41% à 725,0 millions de dollars, et a relevé ses prévisions pour 2010, en raison d'une augmentation de ses ventes.
Mais les permis de construire, un bon indicateur de l'activité future du secteur de la construction, ont chuté de 11,5% en avril aux Etats-Unis.
Pfizer cédait 0,50% à 16,03 dollars. Le laboratoire pharmaceutique veut supprimer 6.000 emplois dans les années à venir, en raison de la fermeture de huit sites d'ici à 2015, aux Etats-Unis et en Irlande, et d'une réduction d'activité dans six autres.
Boeing reculait de 1,48% à 68,65 dollars. Le constructeur aéronautique va augmenter ses cadences de production pour son 737 à 34 avions par mois à partir de 2012 contre 31,5 actuellement, en raison d'une "forte demande".
Le géant informatique Microsoft (-1,28% à 28,55 dollars) a annoncé un rafraîchissement de sa messagerie gratuite Hotmail, la plus grande au monde avec 360 millions d'utilisateurs, qui pourront désormais envoyer des pièces jointes plus lourdes et "chatter" en temps réel.
Le groupe minier Peabody Energy gagnait 1,87% à 40,35 dollars. Son concurrent australien Macarthur Coal a rejeté son offre de rachat, dont le prix avait été abaissé après la décision de Canberra d'alourdir fortement la fiscalité minière.