La Bourse de Paris était stable mercredi au cours des premières transactions (-0,05%) dans un marché qui s'annonce très nerveux après la débâcle essuyée mardi.
A 09H10 l'indice vedette s'inscrivait en très légère baisse de 1,71 point pour s'établir à 3.687,63 points.
Les craintes d'un effondrement de la zone euro dont certains se font l'écho et d'une crise de confiance se propageant aux pays de la zone croulant sous de lourdes dettes (Espagne, Irlande, Portugal et Italie) risquent de continuer à créer une très grande nervosité sur les marchés financiers.
Des interrogations commencent également à poindre sur la réelle détermination d'Athènes a imposer la cure d'austérité à laquelle le gouvernement s'est engagé en contrepartie de l'aide internationale.
Un test aura lieu mercredi avec la grève générale qui devrait paralyser le pays, indiquent les analystes de Global Equities.
Les craintes sur la situation des pays européens devraient faire passer au second plan les résultats des entreprises en Europe ainsi que les indicateurs économiques.
Société Générale était en tête des hausses après un résultat trimestriel qui a agréablement surpris le marché. Le titre gagnait 2,56% à 39,61 euros. Les valeurs bancaires sont pourtant sous pression depuis plus d'une semaine, du fait des inquiétudes sur les dettes publiques de la zone euro.
BNP Paribas affichait une petite hausse après sa forte chute de la veille (+0,20% à 49,2 euros).
Lafarge était en baisse (-3,35% à 51,10 euros) après avoir enregistré au premier trimestre un bénéfice de 64 millions d'euros lié essentiellement à l'intégration d'une plus value.