La Bourse de Paris a affiché mercredi un record annuel (+0,64% à 4.057,70 points) se hissant aussi à son plus haut depuis 18 mois, dans un marché soutenu par des premiers résultats satisfaisants d'entreprises américaines et par des statistiques confirmant le redressement de l'économie outre-atlantique.
A la clôture, l'indice vedette s'est adjugé 25,71 points à 4.057,70 points, terminant au-dessus du seuil des 4.050 points, soit au plus haut depuis octobre 2008.
Le volume de transactions s'est élevé à 3,54 milliards d'euros.
Après une ouverture en hausse (+0,49%), le marché a continué à être bien orienté, grâce à des statistiques américaines sur les ventes de détail et sur les stocks des entreprises, qui alimentaient l'optimisme des investisseurs en fournissant une nouvelle preuve de la qualité de la reprise outre-atlantique.
"C'est bien un scénario idéal que connaît aujourd'hui l'économie américaine : la croissance s'intensifie mais l'inflation ne dérape pas", a souligné Marc Touati, économiste chez Global Equities dans sa note d'analyse.
L'absence de pressions inflationnistes permet d'éloigner les menaces de hausse rapide et brutale des taux d'intérêt qui font tant peur aux marchés boursiers, a-t-il ajouté.
Les valeurs technologiques ont été les grandes gagnantes de la séance grâce aux bons résultats publiés mardi soir par Intel et aux perspectives positives annoncées par sa direction pour l'ensemble du secteur informatique.
STMicrolectronics a gagné 2,67% à 7,72 euros et Alcatel-Lucent 3,20% à 2,48 euros. Les groupes de conseil informatique comme Cap Gemini et Atos ont également tiré leur épingle du jeu progressant respectivement de 5,73% à 38,83 euros et 4,36% à 39,41 euros. Atos a, par ailleurs, été soutenu par un chiffre d'affaires trimestriel conforme aux prévisions et des perspectives d'activités favorables.
Air France-KLM était également en hausse (+1,90% à 12,63 euros) profitant de l'annonce de la prochaine cotation le 29 avril du groupe Amadeus dont le transporteur français est actionnaire ce qui lui permettra de récupérer du cash.
Les valeurs bancaires comme BNP Paribas (+1,55% à 57,6 euros) et Crédit Agricole (+1,72% à 13,62 euros) étaient soutenues par les bons résultats de la banque américaine JPMorgan pour le 1er trimestre.
Parmi les plus fortes baisses de la séance figuraient des valeurs défensives (peu dépendantes de la conjoncture), telles Essilor (-1,03% à 46,02 euros), Pernod Ricard (-0,93% à 65,89 euros), Accor (-0,67% à 43,26 euros).