La Bourse de New York revenait non loin de l'équilibre jeudi à la mi-journée, emmenée par le secteur des transports et de la finance: le Dow Jones cédait 0,05% et le Nasdaq 0,11%.
Vers 16H10 GMT, le Dow Jones Industrial Average abandonnait 4,99 points à 10.892,53 points, et le Nasdaq, à dominante technologique, 2,58 points à 2.428,58 points.
L'indice élargi Standard & Poor's 500 reculait lui de 0,03% (0,39 point) à 1.182,06 points.
Mercredi, Wall Street avait fini en baisse, plombée en fin de séance par l'annonce d'une rechute du crédit à la consommation aux Etats-Unis. Le Dow Jones avait cédé 0,66%, le Nasdaq 0,23% et le S&P 500 0,59%.
"Ce matin (jeudi), on a vu une continuation de la tendance d'hier, un peu de prises de bénéfices", a relaté Peter Cardillo, d'Avalon Partners, alors que les pertes étaient plus prononcées en début de séance.
"Mais le marché semble vouloir inverser" la tendance, a ajouté l'analyste, emmenée par les valeurs des transports, en particulier les compagnies aériennes sur fond de rumeurs de fusion entre US Airways et United Airlines, et par les valeurs financières.
Les inquiétudes sur la Grèce semblaient se dissiper, et le dollar se stabilisait face aux autres devises. Le porte-parole du gouvernement grec a affirmé qu'il n'était pas nécessaire pour l'instant d'avoir recours au plan de soutien décidé le 25 mars dernier à Bruxelles, et qui prévoit l'octroi de prêts européens et du Fonds monétaire international (FMI).
"Il devient plus facile au marché de trouver des excuses pour effectuer quelques ventes. C'est typiquement le cas quand il est allé trop haut, trop vite", a observé de son côté Patrick O'Hare du site d'analyse Briefing.com.
La hausse inattendue du nombre de nouveaux chômeurs a fourni un prétexte en début de séance. En effet selon les chiffres publiés jeudi les nouvelles inscriptions au chômage ont augmenté la semaine passée, cassant une série de deux replis hebdomadaires contre toute attente.
Le département du Travail a tout de même précisé que plusieurs facteurs, dont les vacances de Pâques, compliquaient la modélisation des facteurs saisonniers et risquaient d'entraîner des fluctuations de l'indicateur sur quelques semaines.
Le marché obligataire repartait en baisse. Le rendement du bon du Trésor à 10 ans montait à 3,875% contre 3,863% mercredi soir et celui du bon à 30 ans à 4,759% contre 4,744% la veille.