Les marchés actions européens devraient entamer la séance à proximité de l'équilibre dans le sillage de Wall Street. Des courants contradictoires traversent les marchés. Si les indicateurs économiques américains encourageants ont été publiés aux Etats-Unis et si les minutes de la question grecque. L'euro a touché un plus bas depuis fin mars pour coter sous les 1,34 dollar. Du côté des valeurs, Renault a présenté ce matin le détail de son alliance avec Daimler. Le constructeur français prendra 1,55% de Daimler qui détiendra de son côté 3,1% de Renault et de Nissan.
Les valeurs à suivre
PUBLICIS
Publicis a annoncé l'acquisition de In-Sync, agence de communication santé au Canada. « Spécialisée dans les études de marché, In-Sync offre à ses clients biopharmaceutiques des solutions marketing innovantes », a précisé le groupe de communication. L'agence continuera de fonctionner sous son nom et sa marque propre et fera partie de Publicis Healthcare Communications Group (PHCG), le réseau de santé mondial de Publicis Groupe. « L'acquisition de In-Sync renforce la position de PHCG grâce à son savoir faire et sa connaissance du consommateur dans le domaine de la santé », a souligné Publicis.
RENAULT
Renault réunit ce mardi un conseil d'administration extraordinaire pour conclure son alliance stratégique industrielle avec Daimler, rapporte la presse. L'accord entre les constructeurs français et allemand passera par des participations croisées de 3%. Nissan, partenaire de Renault, participe à ce partenariat via une participation croisée de 3% avec Daimler. Renault doit faire une annonce officielle sur ce dossier d'ici à mercredi soir.
LAGARDERE
Le financier franco-américain Guy Wyser-Pratte a indiqué à Reuters qu'il intentait une action en référé contre Lagardère afin d'obtenir le droit de présenter des résolutions à l'assemblée générale du groupe pour changer sa gouvernance. Une audience au Tribunal de commerce de Paris aura lieu à ce sujet mercredi. A propos de la participation d'EADS détenue par Lagardère, Guy Wyser-Pratte a déclaré à l'agence de presse qu'il ferait « tout ce qui sera en son pouvoir » pour s'assurer « qu'elle reste entre des mains françaises ».
VIVALIS
Vivalis a essuyé une perte nette de 3,27 millions d'euros en 2009, contre un bénéfice de 0,478 million d'euros en 2009. Le résultat de la société biopharmaceutique est ressorti à -4,893 millions d'euros en 2009, à comparer avec -1,48 million d'euros un an plus tôt. Le groupe a annoncé une hausse de 19% à 12,37 millions d'euros de ses charges d'exploitation, essentiellement sous l'effet de la hausse des dépenses de R&D qui ont augmenté de 20% pour s'établir à 9,9 millions d'euros. Dans le même temps, les produits d'exploitation ont reculé de 16% à 7,5 millions d'euros.
Les chiffres macroéconomiques
10h00 / Indice final des directeurs d'achat dans le secteur des services pour le mois de mars / ZONE EURO
11h00 / Prix à la production pour le mois de février / ZONE EURO
11h00 / Nouvelle estimation de la croissance au quatrième trimestre / ZONE EURO
12h00 / Commandes à l'industrie pour le mois de février / ALLEMAGNE
16h30 / Statistiques pétrolières hebdomadaires / ETATS-UNIS
Hier à Paris
Les marchés européens ont conservé leurs gains à la clôture mardi, après une séance globalement bien orientée. Le repli de Wall Street à l'ouverture a semé le trouble parmi les investisseurs, mais les principaux indices ont retrouvé le chemin de la hausse, portés notamment par les cours des matières premières. Côté valeurs, Eramet a été très recherché après une note favorable d'Exane BNP Paribas. De son côté, Euler Hermes a profité d'une note positive de HSBC. A la clôture, le CAC 40 gagnait 0,49% à 4 053,94 points et l'Eurotop 100 s'accordait 0,72% à 2 331,78 points.
Hier à Wall Street
Wall Street a terminé sur une note étale après la publication des minutes de la Fed. Les autorités monétaires ont laissé entendre que les taux d'intérêt pourraient rester à un niveau très bas pendant encore un temps plus long qu'attendu en raison de la faiblesse de l'inflation et alors que l'économie montre des signes de reprise. Cette bonne nouvelle a été compensée par le regain d'inquiétude sur le dossier grec et sa possible contagion aux autres pays de la zone euro. Le Dow Jones a clôturé sur un repli de 0,03% à 10 969,99 points. Le Nasdaq Composite a gagné 0,30% à 2436,81 points.
AOF - EN SAVOIR PLUS
LEXIQUE
Prix à la production : ils mesurent l'évolution des prix de gros, les services ne sont pas compris. Trois catégories sont distinguées : les biens bruts, les biens intermédiaires et les produits finis. Le marché s'intéresse à l'indice des produits finis. Comme pour les prix à la consommation, la primauté est accordée à l'indice prix à la production «core», c'est-à-dire hors énergie et alimentation, qui donne une meilleure idée des tensions sous-jacentes.
Il est théoriquement un précurseur de l'indice des prix à la consommation. La hausse ou la baisse des prix de gros devant un moment ou à un autre être transférée au consommateur. Toutefois, en fonction de la situation concurrentielle, cette liaison est loin d'être évidente.
Directeurs d'achat (indice des) : cette statistique reflète la confiance des directeurs d'achat. Elle est disponible pour le secteur manufacturier et pour celui des services. Un indice supérieur à 50 signale une expansion de l'activité dans un secteur et un indice inférieur, une contraction. Plus cet indicateur s'éloigne des 50 et plus le rythme d'expansion ou de contraction de l'activité est important.
L'indice composite qui regroupe l'indicateur pour le secteur manufacturier et celui des services est très utile pour prévoir les évolutions du PIB à court terme. Il est considéré comme l'un des indicateurs économiques les plus pertinents.
L'indice manufacturier comprend principalement les composantes production, commande et emploi. La statistique pour les services comprend notamment l'activité en cours, les anticipations d'activité, les prix des intrants et l'emploi.