La Bourse de Paris a terminé lundi en légère hausse (+0,29%), soutenue par Wall Street, dans un marché marqué par les arbitrages de portefeuilles, à l'approche de la fin du mois et du trimestre.
L'indice vedette a gagné 11,73 points pour s'inscrire à 4.000,66 points dans un volume d'échanges peu étoffé de 2,753 milliards d'euros.
Bien orienté depuis son ouverture, le marché parisien a évolué une bonne partie de la séance au-dessus de la barre des 4.000 points, avant de s'essouffler dans l'après-midi.
L'indice vedette a alors basculé dans le rouge, affaibli par le repli des bancaires, et deux importantes capitalisations, Total (-0,13% à 42,70 euros) et Sanofi-Aventis (-0,41% à 55,49 euros).
La solidité de Wall Street a fini par rassurer le marché parisien et le ramener en fin de séance dans le vert, ainsi que l'emprunt grec annoncé dans la matinée, a indiqué Xavier de Villepion, gérant chez Global Equities.
Quatre jours après l'annonce à Bruxelles du plan d'aide --au cas où elle n'arriverait plus à emprunter sur les marchés--, la Grèce a lancé une émission obligataire à 7 ans, qui a suscité une demande de 7 milliards d'euros, a indiqué une source bancaire à l'AFP. Athènes devrait se contenter de 5 milliards d'euros.
Ce résultat, moins satisfaisant que les précédentes opérations du genre, a toutefois "soulagé" le marché, a estimé M. de Villepion, car cela montre que la Grèce n'est pas dans l'impasse, après avoir déjà "pas mal sollicité le marché" cette année.