Les marchés actions européens devraient entamer la séance sur une note négative malgré l'annonce de l'accord conclu par les pays de l'Eurogroupe sur une aide à la Grèce. En critiquant l'intégration du FMI au mécanisme de l'aide, le président de la BCE, Jean-Claude Trichet, a jeté un doute sur la qualité de cet accord. Par la suite, Jean-Claude a toutefois salué un plan qui préserve selon lui la responsabilité des gouvernements de la zone euro. Dans ce cadre, l'euro rebondit légèrement à 1,3342 dollar. Sur le front des valeurs, Renault et Daimler seraient sur le point de signer un accord.
L'analyse technique du CAC 40
Du point de vue de l'analyse graphique, le bureau d'études DayByDay note la formation d'un corps blanc de 48 points qui vient au contact du seuil psychologique des 4000 points. Le dépassement de la résistance graphique située à 3966 points qui bloquait le marché depuis plus d'une semaine a permis au CAC de prendre son élan et de dessiner une accélération haussière. Le volume de l'ordre de 3,5 milliards d'euros est un facteur positif afin de poursuivre le mouvement en cours. La prochaine cible se situe maintenant à 4044 points. Le bureau d'études DayByDay maintient son biais positif pour les heures à venir.
Les valeurs à suivre
NRJ GROUP
NRJ Group a réalisé en 2009 un résultat net part du groupe de 6,8 millions d'euros après une perte de 4,6 millions en 2008. Le groupe rappelle qu'en 2008, la contribution nette négative de l'activité de téléphonie Mobile au résultat net part du groupe s'élevait à 11,4 millions d'euros. Le résultat opérationnel courant hors échanges est de 27,7 millions d'euros, en hausse de 45,8%. Y compris les échanges, le résultat opérationnel courant s'est élevé à 25,4 millions d'euros en 2009 contre 18,4 millions d'euros en 2008, soit une hausse de 38%.
RENAULT
Renault et Daimler seraient sur le point de signer un accord de partenariat très prochainement. Selon une information du "Figaro", le conseil d'administration du constructeur français examinerait dès le 6 avril un partenariat doublé de participations croisées avec son homologue allemand. Y seront évoqués l'amplitude du partenariat entre les deux groupes ainsi qu'un échange de participations qui atteindraient un niveau symbolique de l'ordre de 3 % du capital, selon le "Financial Times".
RIBER
Riber, leader mondial de l'épitaxie par jets moléculaires, a confirmé en 2009 son retour à la rentabilité avec un bénéfice net de 0,4 million d'euros contre une perte d'un million d'euros en 2008. Conformément aux anticipations, cette tendance favorable s'accompagne d'un renforcement appréciable de la trésorerie de +85%, a indiqué Riber. Le résultat opérationnel s'est établi à 0,6 million contre une perte de 0,9 million un an plus tôt.
TOUAX
Touax a réalisé en 2009 un résultat net part du groupe de 14,2 millions d'euros, contre 16,8 millions un an plus tôt. Le résultat courant avant impôt s'est établi à 18,4 millions, contre 20,3 millions en 2008. La marge brute d'exploitation (ou Ebitda) est ressortie à 110,9 millions, contre 118,9 millions un an auparavant. Le chiffre d'affaires a reculé à 271,8 millions après 368,7 millions en 2008.
Les chiffres macroéconomiques
8h45
Confiance des consommateurs pour le mois de mars / FRANCE
13h30
Chiffre définitif de la croissance au quatrième trimestre / ETATS-UNIS
14h55
Indice définitif de confiance des ménages de l'Université du Michigan pour le mois de mars / ETATS-UNIS
Hier à Paris
Les marchés européens ont fini en nette hausse. Le CAC 40 a ainsi clôturé au-dessus de la barre symbolique des 4000 points pour la première fois depuis le 19 janvier dernier. Les indices ont bénéficié de la bonne orientation de Wall Street, mais aussi du fait que les européens s'approchent d'un accord pour un plan d'aide à la Grèce auquel le FMI serait associé. A Paris, les investisseurs ont salué le feu vert du conseil supérieur de l'audiovisuel au rachat de TMC et NT1 par TF1. L'indice CAC 40 a clôturé en hausse de 1,28% à 4000,48 points et le FTSE Eurotop 100 a gagné 0,95% à 2297,66 points.
Hier à Wall Street
Les marchés actions américains ont terminé à l'équilibre, pénalisés par des prises de bénéfices en fin de journée. Pratiquement toute la séance s'est déroulée dans le vert à la faveur d'une baisse plus forte qu'attendu des inscriptions hebdomadaires au chômage. Le Dow Jones et le S&P se sont établis à de nouveaux plus haut de 18 mois. Mais les investisseurs ont été déçus par les modalités du plan d'aide de l'Europe à la Grèce avec notamment l'intervention prévue du FMI. Le Dow Jones a clôturé en hausse de 0,05% à 10841,21 points. Le Nasdaq Composite a perdu 0,06% à 2397,41 points.
AOF - EN SAVOIR PLUS
LEXIQUE
Commandes de biens durables : cette statistique mesure la valeur des commandes de biens adressés aux entreprises du secteur manufacturier dont la durée de vie est supérieure à trois ans (voitures, ordinateurs, avions...). Elle est réputée comme un bon indicateur de l'activité future dans le secteur manufacturier. Les commandes de biens durables, hors défense et aéronautique, sont considérées comme un bon guide des investissements des entreprises. On notera cependant le caractère volatil de cette statistique.
Directeurs d'achat (indice des) : cette statistique reflète la confiance des directeurs d'achat. Elle est disponible pour le secteur manufacturier et pour celui des services. Un indice supérieur à 50 signale une expansion de l'activité dans un secteur et un indice inférieur, une contraction. Plus cet indicateur s'éloigne des 50 et plus le rythme d'expansion ou de contraction de l'activité est important.
L'indice composite qui regroupe l'indicateur pour le secteur manufacturier et celui des services est très utile pour prévoir les évolutions du PIB à court terme. Il est considéré comme l'un des indicateurs économiques les plus pertinents.
L'indice manufacturier comprend principalement les composantes production, commande et emploi. La statistique pour les services comprend notamment l'activité en cours, les anticipations d'activité, les prix des intrants et l'emploi.
Consommation des ménages : elle mesure les dépenses en biens et services. Aux Etats-Unis, la consommation représente 70% du PIB ; son évolution est donc déterminante pour la croissance. Elle est publiée dans un rapport qui dévoile également le revenu des ménages et l'indice des prix PCE «core», c'est-à-dire hors les éléments volatils que sont l'énergie et l'alimentation. Cet indicateur est la mesure d'inflation préférée de la Fed.