Wall Street évolue toujours en territoire positif à la mi-séance, enregistrant une légère progression par rapport à l'ouverture. Les investisseurs se félicitent de la décision des banques centrales japonaise et américaine de laisser inchangés leurs taux directeurs à de bas niveaux. La Fed a par ailleurs annoncé son intention de maintenir le statu quo pour une période prolongée. Côté valeurs, le secteur des matières premières est à l'honneur sur les marchés américains. Peu après 17h, le Dow Jones gagne 0,40% à 10 728,99 points et le Nasdaq progresse de 0,58% à 2 391,75 points.
CIT Group progresse de 4,08% à 37,77 dollars dans un marché américain en modeste hausse. Le groupe est pourtant resté dans le rouge au quatrième trimestre : il a publié une perte nette avant impôt de 1 milliard de dollars sur la période. Le résultat net ajusté ressort toutefois positif à 3,2 milliards de dollars après éléments de réorganisation et ajustements comptables consécutifs au placement en faillite. L'organisme de crédit a indiqué qu'il ne comptait pas revenir au bénéfice en 2010 selon les règles comptables habituelles.
Les chiffres économiques du jour
Les stocks américains de pétrole brut ont augmenté de 1,0 million de barils à 334 millions la semaine dernière, là où les analystes attendaient une progression de 1,1 million. Les stocks d'essence ont en revanche chuté plus qu'attendu, avec une baisse de 1,7 million de barils à 227,3 millions contre une baisse attendue de 800 000 barils.
Les prix à la production ont reculé de 0,6% au mois de février aux Etats-Unis, là où le marché tablait sur une baisse de 0,2% seulement. Au mois de janvier, ils avaient progressé de 1,4%. Sur un an, les prix à la production ont augmenté de 4,4% contre + 4,9% attendu.
Les valeurs à suivre aujourd'hui
CIT
CIT a publié une perte nette avant impôt de 1 milliard de dollars au titre de son quatrième trimestre. Le résultat net ajusté ressort positif à 3,2 milliards de dollars après éléments de réorganisation et ajustements comptables consécutifs au placement en faillite. L'organisme de crédit a indiqué qu'il ne comptait pas revenir au bénéfice en 2010 selon les règles comptables habituelles. CIT a reçu 2,3 milliards de dollars d'aide de Washington à travers le programme TARP (Troubled Asset Relief Program) en décembre 2008.
PFIZER
Pfizer pourrait déposer aujourd'hui une offre de rachat aujourd'hui, lors de l'étape finale de l'appel d'offres de l'allemand Ratiopharm, selon les sources de l'agence Reuters. Parmi les candidats au rachat du fabricant de médicaments génériques, on retrouve également l'israélien Teva et l'islandais Actavis, selon les mêmes sources. Pour l'instant, Actavis tiendrait la corde avec une offre de 3 milliards d'euros. Un tel rachat représenterait le plus gros deal du secteur depuis la reprise de l'américain Barr par Teva en 2008 pour 7,5 milliards de dollars.
AOF - EN SAVOIR PLUS
LEXIQUE
chapitres 11 et 7 (loi sur les : Le "Chapter 11" fait référence à la loi sur les faillites du code du commerce aux Etats-Unis. Lorsqu'une société se déclare incapable d'honorer ses dettes, elle peut demander à être placée sous protection de cette loi, qui lui offre, sans annuler ses dettes, un répit afin de mener à bien sa réorganisation et de restructurer son endettement. L'entreprise continue son activité et, sous la supervision d'un comité représentant les intérêts des créditeurs et des actionnaires, propose un plan de sauvetage qui doit être validé devant un tribunal. A noter que le chapitre 7 fait référence à la liquidation judiciaire pure et simple.
Prix à la production : ils mesurent l'évolution des prix de gros, les services ne sont pas compris. Trois catégories sont distinguées : les biens bruts, les biens intermédiaires et les produits finis. Le marché s'intéresse à l'indice des produits finis. Comme pour les prix à la consommation, la primauté est accordée à l'indice prix à la production «core», c'est-à-dire hors énergie et alimentation, qui donne une meilleure idée des tensions sous-jacentes.
Il est théoriquement un précurseur de l'indice des prix à la consommation. La hausse ou la baisse des prix de gros devant un moment ou à un autre être transférée au consommateur. Toutefois, en fonction de la situation concurrentielle, cette liaison est loin d'être évidente.
Prix importés : les économistes utilisent cette donnée comme mesure de l'inflation importée. Ils surveillent les prix importés, hors pétrole, car ce dernier est un élément volatil.