La Bourse de Paris a terminé en légère hausse mardi (+0,17%), au terme d'une séance passée majoritairement dans le rouge, un an après avoir touché son point le plus bas de la crise financière.
Le CAC 40 a gagné 6,47 points mardi, terminant à 3.910,01 points, dans un volume de transactions peu étoffé de 3,175 milliards d'euros.
Les Bourses européennes ont fini proches de leur niveau de clôture de la veille: le Footsie de Londres a perdu 0,08%, le DAX de Francfort s'est apprécié de 0,17% et l'Eurostoxx 50 de 0,05%.
Depuis le 9 mars 2009, date à laquelle le CAC 40 avait atteint son point le plus bas de la crise financière 2007/2008, l'indice vedette de la place parisienne s'est redressé de plus de 55%.
Après une ouverture en hausse, Paris a fléchi dans la matinée, en raison de prises de bénéfices et d'un accès de faiblesse des valeurs bancaires, qui ont souffert des commentaires d'agences de notation sur les établissements britanniques.
Moody's a ainsi estimé que plusieurs banques britanniques pourraient voir leur note abaissées à moyen terme si elles ne parvenaient pas à renforcer suffisamment leur solidité financière.
Société Générale a cédé 1,49% à 43,65 euros, BNP Paribas 0,51% à 56,92 euros et Crédit Agricole 1,41% à 11,57 euros. Natixis s'est repliée de 0,78% à 3,58 euros et Dexia de 0,93% à 4,245 euros.
Le marché s'est cependant rétabli en fin de séance, grâce à une petite reprise de Wall Street.
"C'est une semaine sans gros indicateur économique", jusqu'aux ventes de détail américaines publiées vendredi, "ce qui fait qu'une tendance sera difficile à se dessiner", a noté Alice Lhabouz, cogérante de Turgot Asset Management.
La plus forte baisse du CAC 40 a été enregistrée par EADS (-2,80% à 15,44 euros), qui a publié des résultats annuels décevants.
Les valeurs défensives --qui sont moins dépendantes de la conjoncture-- ont bénéficié de la faveur des investisseurs: GDF Suez a pris 1,53% à 27,89 euros, Pernod Ricard 1,55% à 59,52 euros et EDF 1,13% à 38,34 euros.