Les marchés européens ont fini en hausse ; les statistiques économiques américaines supérieures aux attentes dévoilées à 16 heures ayant compensées celles décevantes publiées à 14h30. Mais cette séance a surtout été marquée par les nombreux résultats de sociétés. Concernant les valeurs du CAC 40, les investisseurs ont réservé un bon accueil aux résultats de Capgemini et Schneider et un mauvais à ceux de Société Générale et de Technip. L'indice CAC 40 a clôturé en hausse de 0,61% à 3747,83 points, tandis que le FTSE Eurotop 100 a gagné 0,74% à 2179,31 points.
En Allemagne, Daimler a chuté de 5,12% à 31,35 euros, après avoir enregistré une perte d'exploitation de 1,5 milliard d'euros en 2009, conforme au consensus. Pour 2010, Daimler prévoit un bénéfice d'exploitation de plus de 2,3 milliards d'euros, notamment grâce à l'amélioration des performances de la division Mercedes-Benz Cars. Le constructeur automobile a annoncé qu'il ne distribuerait aucun dividende cette année, pour la première fois depuis 14 ans. Le groupe allemand a réduit ses coûts de 5,3 milliards d'euros en 2009.
A Paris, Société Générale a perdu 7,20% à 38,975 euros, enregistrant la plus forte baisse du CAC 40. Après avoir lancé un profit-warning sur ses résultats à la mi-janvier, Société Générale a finalement publié des chiffres supérieurs aux attentes au titre de l'année 2009. Toutefois, si la banque de La Défense a battu le consensus, son bénéfice net ressort neuf fois inférieur à celui publié hier par BNP Paribas.
En revanche, Capgemini (+ 6,19% à 33,645 euros) a affiché la plus forte hausse du CAC 40. Pour 2010, la société conseil et de services informatiques anticipe une contraction de son chiffre d'affaires comprise entre - 2 et - 4% à taux de change et périmètre constants avec un taux de marge opérationnelle qui devrait être situé entre 6 et 6,5%. Le groupe a réalisé en 2009 une marge opérationnelle de 595 millions d'euros, contre 744 millions d'euros, en 2008. Sur la base d'un chiffre d'affaires en décroissance organique de 5,5%, en ligne avec ses attentes, à 8,371 milliards d'euros, le taux de marge s'est élevé à 7,1%. Le consensus Reuters était de 7%.
Les chiffres macroéconomiques
Aux Etats-Unis, les inscriptions hebdomadaires au chômage sont reparties à la hausse. Pour la semaine du 8 février, le département du travail a comptabilisé 473 000 inscriptions contre 442 000 la semaine précédente (chiffre révisé à la hausse de 440 000). Les économistes anticipaient seulement 430 000 nouvelles inscriptions.
Les prix à la production aux Etats-Unis ont progressé de 1,4% en janvier après une hausse de 0,4% en décembre. Les économistes tablaient sur une hausse de seulement 0,8%.
Aux Etats-Unis, l'indice des indicateurs avancés a progressé de 0,3% en janvier mais les économistes tablaient sur une hausse de 0,5%. Le mois dernier, cet indice censé définir l'évolution prochaine de l'économie américaine affichait une progression de 1,2% (chiffre révisé de +1,1%).
L'indice d'activité de la Fed de Philadelphie s'est établi à 17,6 en février après 15,2 en janvier. Les économistes prévoyaient seulement 17.
Aux Etats-Unis, les réserves de brut ont augmenté de 3,1 millions de barils la semaine dernière contre un consensus de +2,2 millions de barils. Les stocks d'essence ont progressé de 1,7 million de barils alors que les économistes tablaient sur une hausse de 1,5 million de barils. En revanche, les stocks de produits distillés, qui incluent le fioul domestique, ont reculé de 2,9 millions de barils contre un consensus de -1,5 million de barils.
A la clôture, l'euro cote 1,3570 face au billet vert.
AOF - EN SAVOIR PLUS
LEXIQUE
production industrielle : il s'agit d'un indice qui mesure les quantités produites dans les entreprises qui exercent leur activité dans des usines, des chantiers, des carrières et des mines. Les secteurs primaire (agriculture, pêche et sylviculture) et tertiaire (transports, commerces, services et administrations) ne sont pas pris en compte. En France, la production industrielle représente 20% du PIB. La production manufacturière correspond à la production industrielle, hors énergie, mais comprend les industries agroalimentaires.