La Bourse de Paris était en recul au cours des premiers échanges mardi (-0,61%) après quatre clôtures négatives d'affilée, dans un marché inquiet sur les perspectives économiques mondiales.
A 09H30 (08H30 GMT), l'indice vedette cédait 23,06 points pour s'inscrire à 3.759,26 points.
De nombreux nuages s'accumulent sur les marchés boursiers: mauvais chiffre sur l'immobilier publié lundi aux Etats-Unis, manque de visibilité sur les banques après les propos du président américain Barack Obama, inquiétudes sur une éventuelle surchauffe en Chine et dégradation de la perspective de la note de la dette à long terme du Japon.
Avec cette dégradation, la question du creusement des déficits publics dans la plupart des pays va revenir sur le devant de la scène. Pour les marchés boursiers, un creusement des déficits publics s'accompagne en général de hausses d'impôt donc d'une croissance plus faible, soulignent les analystes d'Aurel.
Les marchés asiatiques qui ont terminé dans le rouge mardi, pénalisés par par les craintes d'une forte baisse des nouveaux prêts bancaires en Chine, pèsent sur la tendance en Europe.
Les banques restent des valeurs particulièrement surveillées par les marchés et évoluent en ordre dispersé. Le Crédit Agricole perd 1,29% à 11,83 euros après sa remontée de lundi suite à des rumeurs de rapprochement avec la Société Générale alors que cette dernière s'inscrit en hausse de 0,30% à 43,10 euros.
BNP Paribas poursuit son repli, entamé depuis jeudi, cédant mardi matin -0,99% à 51,12 euros.
Les valeurs minières et industrielles très sensibles à la conjoncture en Chine souffrent des craintes d'une surchauffe de l'économie dans ce pays et perdent du terrain: ArcelorMittal (-1,65% à 29,62 euros), Rhodia (-1,38% à 12,52 euros), Eramet (-0,67% à 221,45 euros).
Du coté des hausses on note STMicroelectronics (+1,72% à 6,08 euros) qui profite des bons résultats du groupe Texas Instrument. Ubisoft est également en progression +2,51% à 9,86 euros.