Les principales places européennes affichent un léger repli à la mi-séance, pénalisées notamment par le secteur bancaire. A Paris, Société Générale, Crédit Agricole, BNP Paribas et Dexia signent les replis les plus marqués de l'indice CAC 40. Les valeurs financières sont affectées par les déclarations de Barack Obama, qui a proposé de restreindre certaines activités particulièrement rentables des banques. Peu avant 12h30, le CAC 40 recule de 0,49% à 3 843,26 points et l'Eurotop 100 perd 0,55% à 2 193,25 points.
BioMérieux tremble en Bourse. Pénalisé par la publication d'un chiffre d'affaires annuel 2009 inférieur aux attentes, le spécialiste du diagnostic in vitro se replie de 5,44% à 80,50 euros, signant du même coup la plus mauvaise performance du SRD. voquant un problème de valorisation, Cheuvreux a dégradé son opinion sur le titre de Surperformance à Sous-performance, avec un objectif de cours à 89 euros. De son côté, Gilbert Dupont est passé à Alléger (contre Accumuler). "Les ratios boursiers nous paraissent désormais tendus à court terme", écrit le bureau d'études.
Kaufman & Broad (+ 1,73% à 17,10 euros) a publié une perte nette de 29,8 millions d'euros sur son exercice 2009. Un chiffre qui se compare à un bénéfice net de 8,2 millions d'euros l'année précédente. Sur le seul quatrième trimestre, le résultat net est ressorti positif, à 2,8 millions d'euros contre 0,5 million l'année précédente. Le chiffre d'affaires 2009 a reculé de 19,8% à 934,9 millions d'euros, avec un bénéfice opérationnel courant en baisse de 71,8% à 25 millions d'euros. Le taux de marge brute a atteint 13,6% contre 18,2% l'année précédente.
Pierre & Vacances (+ 3,17% à 53,70 euros) a réalisé au premier trimestre 2009/2010 (du 1 octobre au 31 décembre 2009) un chiffre d'affaires consolidé en hausse de 10,7% à 329,3 millions d'euros : la progression du développement immobilier (+53,1%) compensant le recul du tourisme (-4,8%). Compte tenu de l'activité touristique enregistrée sur le premier trimestre et de tendances de réservation en légère amélioration sur le deuxième trimestre, le groupe de loisirs anticipe, à ce jour, un chiffre d'affaires de location quasi stable sur le premier semestre de l'exercice 2009/2010.
Les chiffres macroéconomiques
En janvier 2010, le climat conjoncturel s'améliore à nouveau dans l'industrie manufacturière, rapporte l'Insee. Selon les chefs d'entreprise interrogés en janvier 2010, la conjoncture industrielle s'est améliorée : l'indicateur synthétique du climat des affaires progresse de quatre points et atteint 92, son plus haut niveau depuis septembre 2008.
Les commandes à l'industrie dans la zone euro ont progressé de 1,6% au mois de novembre contre 0,5% attendu par les analystes. Au mois d'octobre, ce chiffre s'était contracté de 1,9% (- 2,2% en première estimation).
A la mi-séance, l'euro cote 1,4140 dollar face au billet vert.
AOF - EN SAVOIR PLUS
LEXIQUE
Balance courante : En comptabilité nationale, la balance courante résulte de l'épargne du secteur privé moins les investissements du secteur privé + l'excédent budgétaire (recettes fiscales moins dépenses).
Les déficits de la balance courante qui reflètent d'importants investissements dans le secteur privé pour un niveau donné d'épargne ont tendance à être acceptés par les marchés. Lorsque ces déficits sont accompagnés de déficits budgétaires importants, ils sont perçus beaucoup plus négativement.
Directeurs d'achat (indice des) : cette statistique reflète la confiance des directeurs d'achat. Elle est disponible pour le secteur manufacturier et pour celui des services. Un indice supérieur à 50 signale une expansion de l'activité dans un secteur et un indice inférieur, une contraction. Plus cet indicateur s'éloigne des 50 et plus le rythme d'expansion ou de contraction de l'activité est important.
L'indice composite qui regroupe l'indicateur pour le secteur manufacturier et celui des services est très utile pour prévoir les évolutions du PIB à court terme. Il est considéré comme l'un des indicateurs économiques les plus pertinents.
L'indice manufacturier comprend principalement les composantes production, commande et emploi. La statistique pour les services comprend notamment l'activité en cours, les anticipations d'activité, les prix des intrants et l'emploi.