Les marchés américains ont terminé en hausse la séance de mardi, après une ouverture mitigée. Les résultats de Citigroup, en ligne avec les attentes, ont été bien accueillis par les investisseurs. La chaîne de restauration rapide Mc Donald's a été soutenue par un relèvement de recommandation de Crédit Suisse. Kraft Foods a quant à lui connu une légère hausse après l'annonce de son rachat portant sur le rachat de Cadbury. Mardi, le Dow Jones a gagné 1,09% à 10 725,43 points et le Nasdaq s'est accordé 1,42% à 2 320,40 points.
Le titre Citigroup s'est accordé 3,51% à 3,54 dollars mardi. Le groupe a dévoilé de lourdes pertes, en ligne avec les attentes du marché. Une grande partie de ces pertes s'explique par d'importantes charges liées au remboursement du TARP (Troubled Asset Relief Program), le plan d'aide des pouvoirs publics américains à destination des banques.
LES CHIFFRES MACROECONOMIQUES
Aucune statistique d'importance n'était attendue hier.
LES VALEURS A SUIVRE
APPLE
Apple a invité des journalistes à la présentation d'une nouvelle création le 27 janvier. Cette « nouvelle création » pourrait bien être la tablette tactile qui a fait l'objet de nombreuses rumeurs ces dernières semaines. Elle viendrait compléter le portefeuille de produits de la firme à la pomme et prendrait place entre l'iPhone/l'iTouch et ses ordinateurs portables.
CITIGROUP
Citigroup a enregistré une perte de 7,6 milliards de dollars, soit 33 cents par action, au quatrième trimestre de son exercice 2009, conformément aux prévisions des analystes. En 2008, la banque américaine avait connu des pertes de 17,24 milliards de dollars, soit 3,40 dollars par action. Citigroup précise avoir passé 8,2 milliards de dollars de provisions pour pertes de crédit sur les trois derniers mois de l'année.
KRAFT
Kraft Foods a conclu une offre d'achat d'environ 11,9 milliards de livres (13,6 milliards d'euros), sur Cadbury. L'offre valorise chaque action Cadbury à 840 pence, plus la promesse d'un dividende exceptionnel de 10 pence, soit un total de 850 pence. La transaction va donner naissance au leader mondial de la confiserie. Le géant américain a indiqué que l'accord serait relutif en 2011, à hauteur de 5 cents environ, et offrirait un retour sur investissement autour de 15%.
AOF - EN SAVOIR PLUS
LEXIQUE
Indice de la Fed de l'Etat de New York (New York Empire State Index) : cet indicateur de faible importance pour les marchés est établi sur la base d'une enquête réalisée auprès d'une centaine de cadres dirigeants du secteur manufacturier de la région de New York. Ils sont interrogés sur leur situation actuelle et sur leurs perspectives à six mois.
inflation : L'inflation est la hausse du niveau général des prix, entraînant une baisse durable du pouvoir d'achat de la monnaie. Elle est généralement évaluée au moyen de l'Indice des prix à la consommation (IPC).
D'une manière générale, une forte inflation profite au débiteur, tandis que le créditeur en pâtit. Pour jauger l'inflation, les banques centrales s'intéressent à l'indice des prix à la consommation sous-jacent, c'est-à-dire hors les éléments volatils que sont l'énergie et l'alimentation. On parle alors d'indice des prix à la consommation «core». La Fed privilégie l'indice PCE «core» qui mesure l'évolution des prix liés à la consommation des ménages. Le niveau d'inflation considéré comme acceptable par la BCE est de 2 % l'an.
production industrielle : il s'agit d'un indice qui mesure les quantités produites dans les entreprises qui exercent leur activité dans des usines, des chantiers, des carrières et des mines. Les secteurs primaire (agriculture, pêche et sylviculture) et tertiaire (transports, commerces, services et administrations) ne sont pas pris en compte. En France, la production industrielle représente 20% du PIB. La production manufacturière correspond à la production industrielle, hors énergie, mais comprend les industries agroalimentaires.
indice de confiance des consommateurs de l'université du Michigan : très surveillé par les investisseurs, cet indicateur est le résultat d'une enquête mensuelle réalisée par l'université du Michigan auprès de plusieurs centaines de personnes au sujet de leur situation financière et de l'économie américaine en général. Une hausse (baisse) prolongée de cette statistique est considérée comme le signe avant-coureur d'une accélération (ralentissement) de la croissance économique.