
La Bourse de Paris a terminé en net recul vendredi (-1,53%), sous la barre des 4.000 points pour la première fois depuis le début de l'année, dans un marché déçu par des indicateurs américains mitigés et affecté par des phénomènes techniques (échéances de contrats à terme).
L'indice vedette perdait 61,39 points pour s'inscrire à 3.954,38 points dans un volume d'échanges de 4,1 milliards d'euros traités sur le CAC 40.
"Le marché a besoin de faire une pause s'étant peut-être trop emballé en décembre et en tout début d'année", a souligné Xavier de Villepion, gérant de portefeuilles chez Global Equities.
Les bons résultats de la banque JPMorgan, premier groupe financier à annoncer ses résultats pour le dernier trimestre de l'année, n'ont pas permis de tirer le marché vers le haut car ils étaient déjà largement anticipés, a-t-il ajouté.
Sur le front macroéconomique, les statistiques américaines étaient mitigées et ont pesé sur le marché déjà tiré techniquement vers le bas par l'expiration de contrats à terme et par la perspective d'un week-end prolongé aux Etats-Unis (lundi Wall Street sera fermé pour le Martin Luther King Day).
Le marché a été déçu par l'indice de confiance des consommateurs américains mesuré par l'Université du Michigan qui a progressé moins que prévu.
En revanche, il a été agréablement surpris par l'accélération plus importante que prévu de l'activité manufacturière dans la région de New York en janvier.
Enfin, la statistique sur la production industrielle des Etats-Unis en décembre a affiché une progression conforme aux attentes.
Une grande partie des valeurs du CAC 40 ont terminé dans le rouge, à l'exception de Carrefour, toujours en tête du CAC 40 (+3,57% à 35,83 euros), après son chiffre d'affaires 2009 et quelques valeurs défensives.
Parmi les fortes baisses, on note BNP Paribas qui a cédé 3,67% à 56,51 euros et Société Générale (-2,73% à 49,02 euros). Le Crédit Agricole a en revanche fini en modeste hausse de 0,12% à 12,91 euros.