La Bourse de Paris s'inscrivait dans le vert (+0,42%) jeudi en fin de matinée, mais faisait preuve de prudence dans l'attente de plusieurs indicateurs économiques américains et alors que les publications de résultats se poursuivent.
A 12H15 (11H15 GMT), l'indice phare progressait de 17 points à 4.017,86 points, dans un faible volume d'échanges, à peine un milliard d'euros.
Plusieurs éléments soutenaient le marché jeudi : les propos rassurants sur l'évolution de l'économie américaine dans le Livre Beige de la Fed et l'annonce d'une production industrielle dans la zone euro qui a augmenté de 1% en novembre par rapport à octobre, soit plus que prévu par les analystes.
Si ces facteurs tirent le marché vers le haut, il est cependant freiné par la prudence des investisseurs alors que les premiers résultats des groupes ont été mitigés et par leurs interrogations sur l'impact des stratégie de sortie de crise qui vont être mises en place par les différents gouvernements, indique une note d'analyse de Dexia.
Parmi les hausses notables, on notait Eramet (+2,02% à 243,35 euros) qui profitait des propos encourageants sur la demande mondiale de minerai de fer de la part du groupe minier australien Rio Tinto.
Le groupe de construction et de concessions Vinci progressait de 1,95% à 42,12 euros soutenu par un relèvement de son objectif de cours de 43 euros à 47 euros par UBS. UBS explique que Vinci peut se financer à bas prix grâce à de faibles taux d'intérêt et va aussi profiter, avec la reprise, d'un regain de trafic sur ses autoroutes à péage.
Cette analyse s'applique également à Eiffage un autre concessionnaire d'autoroutes dont le titre était en hausse de 1,99% à 41,77 euros.
Le titre du constructeur Renault était en légère baisse après l'annonce d'une baisse de 3,1% de ses ventes mondiales en 2009 (-0,30% à 39,38 euros).
Société Générale était stable (+0,06% à 50,24 euros) après son recul de la veille à la suite d'un avertissement sur résultat.
Ubisoft se distinguait une nouvelle fois parmi les valeurs en baisse et perdait 4,72% à 9,59 euros. Le titre a cédé 12% depuis une semaine, pénalisé par des perspectives de résultats moins encourageantes que prévu.