Cheuvreux a réitéré sa recommandation Superformance et son objectif de cours de 8,90 euros sur ING. La banque a vendu l'une de ses deux filiales d'assurance vie chinoise.
AOF - EN SAVOIR PLUS
LE SECTEUR DE LA VALEUR
Finance - Assurance
Le cabinet d'analyse Xerfi considère qu'après avoir reculé de 0,7% en 2007 et de 6,4% en 2008, le marché de l'assurance français va se redresser cette année grâce au développement des assurances de personnes, et en particulier de l'assurance-vie. Selon Xerfi le marché global de l'assurance français devrait croître de 4% en 2009 et de 6% en 2010. La FFSA estime que la croissance de l'assurance-vie devrait se situer entre 0% et 4% cette année. Quant à l'assurance de biens et de responsabilités, la progression des cotisations en 2009 devrait atteindre entre 1% et 3%. Sur le plan mondial, Fitch et Moody's maintiennent leur perspective négative sur le secteur. Moody's a exprimé ses inquiétudes non seulement sur la solidité du bilan actuel des assureurs, mais aussi sur leur capacité à rétablir leurs niveaux de capitalisation avec des résultats qui devraient être réduits. L'agence de notation souligne que de nombreux groupes maintiennent une exposition limitée aux actions et aux produits structurés. Or, à moyen-terme, cette stratégie de gestion d'actifs peu risquée pourrait amoindrir leur performance.
Finance - Banques
Selon la Banque centrale européenne (BCE) les perspectives de profitabilité des banques de l'Union Européenne en 2009 restent très incertaines. La nouvelle augmentation probable du provisionnement des pertes sur créances pèse sur les résultats. Ces pertes pourraient atteindre leur niveau le plus élevé fin 2009. Moody's maintient sa perspective « négative » sur les banques françaises. Même si elles ont bien mieux résisté à la crise que leurs concurrentes étrangères, notamment anglo-saxonnes, grâce à leur modèle de banque universelle, certaines faiblesses demeurent. Face à un certain nombre de défis, ces banques vont devoir s'adapter. La crise économique et la baisse consécutive de leurs revenus, combinée à un accroissement du risque, vont peser sur leur rentabilité. De plus, leurs ratios de fonds propres réglementaires sont inférieurs à ceux de leurs concurrents internationaux. L'adaptation devrait passer par une intégration accrue des métiers spécialisés. Cette tendance a été récemment soulignée par la fusion des filiales de gestion d'actifs de la Société Générale et du Crédit Agricole.