La Bourse de Paris reprenait son souffle jeudi en début de matinée, cédant 0,52% dans un marché dominé par des prises de bénéfices après cinq séances de hausse consécutives et inquiet des derniers développements sur la Grèce.
A 09H25 (08H25GMT), l'indice vedette lâchait 19,93 points pour s'inscrire à 3.855,89 points.
La réunion de la Réserve fédérale américaine s'est terminée mercredi soir par un maintien, comme prévu, du taux directeur proche de zéro, et la formule utilisée par la Fed sur les taux directeurs n'a pas été modifiée.
Mais les marchés ont noté un changement de méthode de communication qui pourrait être le préalable à "un début de communication de fin de crise même si sur le fonds aucune nouvelle ou élément nouveau n'est annoncé", note l'analyse d'Aurel dans son commentaire quotidien sur le marché.
La décision par Standard & Poor's d'abaisser la note à long terme de la dette de la Grèce est un motif d'inquiétude pour les marchés.
Les valeurs bancaires qui avaient tiré l'indice vers le haut mercredi baissaient suite à des prises de bénéfices. Crédit Agricole cédait 1,50% à 13,33 euros le groupe bancaire est par ailleurs fortement exposé en Grèce à travers sa filiale Emporiki bank. BNP Paribas lâchait 1,23% à 55,34 euros et Société Générale -0,93% à 48,69 euros.
En recul également Total (-1,07% à 34,42 euros) et Vinci (-0,98% à 36,91 euros).
Du coté des hausses, on note AXA (+0,31% à 16,35 euros).
Accor progresse de 0,73% à 37,42 euros, le titre se reprenant après sa forte baisse de la veille suite à la réaction du marché après l'annonce d'une scission du groupe.
EADS gagnait 1,19% à 12,79 euros conforté par les propos du ministre de la Défense sur un délai supplémentaire pour boucler une négociation financière sur l'A400M.