La Bourse de Paris a terminé la séance mercredi à l'équilibre (+0,05%) portée par la fermeté de Wall Street et rassurée par les publications trimestrielles des grands groupes mais testant d'importants seuils de résistance techniques.
A la clôture, l'indice vedette s'adjugeait 1,77 point pour s'inscrire à 3.873,22 points dans un volume d'échanges de 4 milliards d'euros.
Le marché parisien a évolué mercredi en grande partie dans le rouge en l'absence d'élément déclencheur. Mais le début d'une séance ferme à Wall Street -- le Dow Jones en hausse de 0,50% et le Nasdaq de 0,94%-- grâce aux publications trimestrielles satisfaisantes, a permis à l'indice de remonter nettement avant de réduire légèrement ses gains en fin de séance.
L'indicateur parisien a du mal à s'orienter plus franchement en hausse testant désormais des seuils de résistance techniques très forts autour du niveau des 3.880 points, expliquent des analystes graphiques.
Hormis Boeing dont les résultats décevants étaient anticipés par le marché, la plupart des entreprises américaines ont affiché des performances qui ont été saluées par les investisseurs.
Carbone Lorraine s'est distingué à la baisse plongeant de 8,72% à 25,01 euros après avoir enregistré au troisième trimestre un recul des ventes un peu plus marqué qu'au trimestre précédent.
Le marché a également été déçu par les chiffres de Peugeot qui a abandonné 4,84% à 23 euros.
Autre déception du marché pour STMicroelectronics dont la valeur a chuté de 5,30% à 6,23 euros après des résultats jugés moins bien orientés que prévu.
Le titre PPR a également été sanctionné par le marché après des résultats décevants, et a perdu 3,96% à 81,8 euros.
Du côté des hausses, Natixis a grimpé de 11,39% à 4,40 euros littéralement dopé par un relèvement de son objectif de cours par Crédit Suisse à 5,70 euros.
Maurel et Prom (para-pétrolier) a gagné 2,46% à 15,01 euros soutenu par une recommandation positive de Exane BNP Paribas.
Sanofi Aventis progressait de 1,09% à 52,82 euros profitant de son accord de licence mondial exclusif signé avec la société de biotechnologie américaine Wellstat Therapeutics pour le traitement du diabète, qui pourrait atteindre un montant total de 350 millions de dollars.