Les indices actions européens sont repartis à la baisse. Le secteur automobile pèse sur la tendance après les chiffres jugés décevants publiés par Peugeot et Fiat ce matin et par Faurecia et Valeo hier. En l'absence d'indicateur économique d'importance, les investisseurs focaliseront leur attention sur la nouvelle salve de résultats d'entreprises publiés aux Etats-Unis : Boeing, Morgan Stanley et Wells Fargo dévoileront notamment des chiffres au marché. A 12h30, le CAC 40 recule de 1,24% à 3823,26 points tandis que l'Eurotop 100 cède 0,80% à 2149,73 points.
A Milan, Fiat abandonne 3,63% à 10,82 euros malgré son retour dans le vert au troisième trimestre. Le constructeur italien a semble t-il déçu les investisseurs en ne confirmant pas sa prévision d'un bénéfice net annuel de plus de 100 millions d'euros. En revanche, Fiat a réitéré son intention de réaliser un bénéfice courant supérieur à un milliard d'euros. Au troisième trimestre, le bénéfice net s'est établi à 25 millions d'euros contre un bénéfice net de 468 millions un an plus tôt.
A la Bourse de Paris, STMicroelectronics (- 4,55% à 6,288 euros) affiche l'une des plus fortes baisses de l'indice CAC 40. Le fabricant de semi-conducteurs a dévoilé une perte nette, la septième consécutive, supérieure aux attentes au troisième trimestre, mais aussi un chiffre d'affaires plus élevé que prévu. Cette bonne surprise au niveau de l'activité était déjà anticipée par les investisseurs après notamment la bonne performance de Texas Instruments, son comparable américain. Par ailleurs, les analystes reprochent à la société de ne pas assez réduire ses dépenses opérationnelles.
A contrario, Bic gagne 1,12% à 47,80 euros. Les investisseurs semblent avoir apprécié la nette progression des bénéfices et des ventes au troisième trimestre. Le fabricant de stylos, briquets et rasoirs a en effet publié un un chiffre d'affaires de 415 millions d'euros, en hausse de 14,3% à taux de change constants. Le résultat net part du groupe a atteint 48,7 millions d'euros, soit une amélioration de 14,7%. Fin septembre, la situation nette de trésorerie s'élevait à 192,8 millions d'euros, contre 121,3 millions au 30 septembre 2008.
Les chiffres macroéconomiques
Aux Etats-Unis, les investisseurs prendront connaissance des statistiques pétrolières hebdomadaires à 16h puis du livre Beige sur l'état de santé de l'économie à 20h.
A 12h30, l'euro cote 1,4934 dollar.
AOF - EN SAVOIR PLUS
LEXIQUE
inflation : L'inflation est la hausse du niveau général des prix, entraînant une baisse durable du pouvoir d'achat de la monnaie. Elle est généralement évaluée au moyen de l'Indice des prix à la consommation (IPC).
D'une manière générale, une forte inflation profite au débiteur, tandis que le créditeur en pâtit. Pour jauger l'inflation, les banques centrales s'intéressent à l'indice des prix à la consommation sous-jacent, c'est-à-dire hors les éléments volatils que sont l'énergie et l'alimentation. On parle alors d'indice des prix à la consommation «core». La Fed privilégie l'indice PCE «core» qui mesure l'évolution des prix liés à la consommation des ménages. Le niveau d'inflation considéré comme acceptable par la BCE est de 2 % l'an.