La Bourse de New York était hésitante à l'ouverture jeudi, en manque d'élan après des indicateurs restant mitigés sur le marché de l'emploi, et malgré un relèvement de prévisions de la part de Texas Instruments: le Dow Jones perdait 0,02% et le Nasdaq gagnait 0,10%.
Vers 13H40 GMT, le Dow Jones Industrial Average cédait 1,96 point à 9.545,26 points et le Nasdaq, à dominante technologique, prenait 2,04 points à 2.062,43 points.
L'indice élargi Standard & Poor's 500 reculait lui de 0,10% (1,05 point) à 1.032,32 points. Les indices oscillaient autour de l'équilibre dans les premiers échanges.
"Les partisans de la hausse à Wall Street semblent épuisés, remettant en cause une série de quatre séances de progression", a observé Joseph Hargett, de Schaffer's Research.
Mercredi, Wall Street avait en effet profité de la solidité des valeurs industrielles pour monter encore. Le Dow Jones avait gagné 0,53%, le Nasdaq 1,11% et le S&P 500 0,78%.
"Il n'y a pas beaucoup de conviction", a également noté Patrick O'Hare, du site d'analyse Briefing.com, trouvant cela "assez surprenant étant donné la hausse des prévisions pour le troisième trimestre de la part de Texas Instruments".
Le titre du fabricant de composants électroniques profitait modérément de cette annonce, gagnant 0,44% à 25,25 dollars.
"Des prévisions décevantes de Monsanto, un discours déterminant hier (mercredi) soir du président (Barack) Obama sur la réforme du système de santé et une étude de RealtyTrac sur les saisies immobilières restant proches d'un niveau record en août semblent agir comme des facteurs mitigés", a avancé Patrick O'Hare.
Autre élément tempérant les ardeurs du marché, les chiffres du chômage continuaient de souffler le chaud et le froid. La baisse plus forte qu'attendu du nombre de nouveaux chômeurs inscrits cache à peine un nombre de personnes sans emploi toujours très élevé.
Le nombre de nouveaux chômeurs n'a pas baissé plus de deux semaines de suite depuis le début de la récession américaine en décembre 2007 (à l'exception d'un épisode de trois semaines au début de l'été à cause d'une aberration statistique).
Le marché obligataire montait nettement. Le rendement du bon du Trésor à 10 ans descendait à 3,421% contre 3,479% mercredi soir, et celui du bon à 30 ans à 4,284% contre 4,335% la veille.