Les marchés actions américains devraient ouvrir en hausse, alors que les investisseurs s'attendent à de bons chiffres de ventes de logements anciens en juillet. Ils seront également attentifs au discours du président de la Fed qui doit évoquer cet après-midi les mesures mises en oeuvre pour faciliter la reprise. Sur le front des valeurs, gap a légèrement dépassé les attentes au deuxième trimestre. Les futures sur le Nasdaq100 et le S&P500 sont respectivement en hausse de 0,40% à 1620,50 points et de 0,75 % à 1011,20 points.
Hier à Wall Street
Les marchés actions américains ont terminé la séance de jeudi sur une note favorable à la faveur de la hausse inattendue de l'indice de la Fed de Philadelphie et de la clôture positive de la Bourse de Shangai. La hausse surprise des inscriptions hebdomadaires au chômage n'a donc pas pénalisé les indices. Les investisseurs ont montré en début de semaine leur inquiétude vis-à-vis de la Bourse chinoise alors en nette baisse. Le rebond d'hier les a rassuré. Le Dow Jones a clôturé en hausse de 0,76% à 9350,05 points et le nasdaq composite en hausse de 1,01% à 1989,22 pts.
Les chiffres macroéconomiques
16h00
Ventes de logements anciens pour le mois de juillet / ETATS-UNIS
Les valeurs à suivre
GAP
Gap a enregistré un bénéfice net du deuxième trimestre clos au 1er août de 228 millions de dollars, soit 33 cents par action, contre 229 millions ou 32 cents un an auparavant. La chaîne de magasins de confection américain a bénéficié du contrôle des stocks et des réductions de coûts. Le chiffre d'affaires a baissé de 7% à 3,25 milliards de dollars. Les ventes à surface comparable ont chuté de 8% contre 10% un an plus tôt.
GENERAL MOTORS
General Motors doit désigner aujourd'hui son candidat favori pour la reprise d'Opel. Selon des sources proches du dossier citées par Reuters, il devrait choisir le fabricant canadien Magna au détriment du groupe de capital-investissement RHJ International. Le gouvernement allemand s'est engagé à verser une aide de 4,5 milliards d'euros à Opel si le constructeur automobile américain choisissait l'offre de Magna. Le conseil de surveillance d'Opel aura le choix définitif du repreneur.
INTUIT
Intuit a publié une perte inférieure aux attentes au quatrième trimestre, mais ses prévisions ont déçu. La perte nette de l'éditeur de logiciels de conseil fiscal s'est élevée à 70 millions de dollars, soit 22 cents par action, contre une perte de 61,9 millions de dollars, soit 19 cents par action, un an plus tôt. Hors éléments exceptionnels, la perte par action a atteint 10 cents par action contre un consensus Thomson Reuters de -12 cents. Le chiffre d'affaires est resté pratiquement stable à 476 millions de dollars.
SUN
Oracle a annoncé qu'il avait reçu le feu vert du ministère américain de la justice pour le rachat du spécialiste des serveurs informatiques haut de gamme, Sun Microsystems, pour 7,4 milliards de dollars. Cette acquisition avait été annoncée en avril, marquant ainsi l'entrée de l'éditeur de logiciels professionnels sur le marché du matériel informatique. La finalisation de cette opération est encore sujette à certaines conditions, dont l'accord de la Commission européenne.
AOF - EN SAVOIR PLUS
LEXIQUE
Indice de la Fed de l'Etat de New York (New York Empire State Index) : cet indicateur de faible importance pour les marchés est établi sur la base d'une enquête réalisée auprès d'une centaine de cadres dirigeants du secteur manufacturier de la région de New York. Ils sont interrogés sur leur situation actuelle et sur leurs perspectives à six mois.
indice de confiance des consommateurs de l'université du Michigan : très surveillé par les investisseurs, cet indicateur est le résultat d'une enquête mensuelle réalisée par l'université du Michigan auprès de plusieurs centaines de personnes au sujet de leur situation financière et de l'économie américaine en général. Une hausse (baisse) prolongée de cette statistique est considérée comme le signe avant-coureur d'une accélération (ralentissement) de la croissance économique.
production industrielle : il s'agit d'un indice qui mesure les quantités produites dans les entreprises qui exercent leur activité dans des usines, des chantiers, des carrières et des mines. Les secteurs primaire (agriculture, pêche et sylviculture) et tertiaire (transports, commerces, services et administrations) ne sont pas pris en compte. En France, la production industrielle représente 20% du PIB. La production manufacturière correspond à la production industrielle, hors énergie, mais comprend les industries agroalimentaires.