La Bourse de Paris a terminé jeudi en hausse, le CAC 40 gagnant 0,49%, dans un marché tiraillé entre les bons chiffres de la croissance en Europe et des ventes de détail décevantes aux Etats-Unis.
L'indice vedette a gagné 17,15 points à 3.524,39 points dans un volume d'échanges de 2,869 milliards d'euros. Mercredi, il s'était apprécié de 1,48%.
Sur les autres places européennes, Londres a gagné 0,82%, Francfort 0,95% et l'Eurostoxx 50 0,65%.
Après avoir ouvert en légère hausse, rassuré par les propos de la banque centrale américaine (Fed) la veille, le CAC 40 n'a cessé de grimper dans la matinée, soutenu par les bons chiffres des PIB allemand et français.
"On a eu de bons chiffres sur la croissance en Europe même s'ils laissent un peu perplexe", a noté Yves Marçais, vendeur d'actions chez Global Equities.
Les PIB de l'Allemagne, première économie d'Europe, et de la France ont surpris les économistes en affichant une progression de 0,3% chacun, au deuxième trimestre, alors que le marché tablait sur une nouvelle baisse.
Les déclarations de la Fed la veille, à l'issue de la réunion de son comité de politique monétaire, ont rassuré les investisseurs.
L'économie américaine "a encore des paramètres dans le rouge mais on est en voie de stabilisation. Ce n'est plus la dégringolade comme fin 2008", a commenté M. Marçais.
La progression du CAC 40 a toutefois été freinée en début d'après-midi, après la publication des chiffres de ventes de détail aux Etats-Unis, en baisse de 0,1% en juillet par rapport à juin. Cette évolution a pris de court les analystes qui tablaient sur une hausse de 0,7%.
La Bourse de Paris qui était à ses plus hauts niveaux de l'année en séance, a ainsi effacé la totalité de ses gains après la publication de cette statistique, avant de se reprendre en fin de séance.
Les valeurs cycliques, dont les automobiles, ont affiché des hausses supérieures à celle de la cote: Peugeot a pris 2,65% à 21,31 euros et Renault 4,97% à 33,585 euros.
Chez les équipementiers, Michelin s'est apprécié de 2,75% à 52,40 euros et Faurecia de 4,17% à 9 euros. En revanche, Valeo a reculé de 0,05% à 18,69 euros, après avoir vu la note de son endettement à long terme abaissée d'un cran par l'agence de notation Moody's.
Le gestionnaire des aéroports parisiens ADP a gagné 6,19% à 59,90 euros, grâce à une hausse de 5,9% de son chiffre d'affaires au premier semestre, supérieure aux attentes des analystes.