La Bourse de Paris évoluait en repli vendredi matin, le CAC 40 perdant 0,65% dans les premiers échanges, les investisseurs restant sur leurs gardes après le repli de Wall Street la veille et dans l'attente des chiffres mensuels de l'emploi américain.
A 09H30 (07H30 GMT), l'indice vedette cédait 22,74 points à 3.455,09 points. L'indice avait terminé jeudi en hausse de 0,56%, à 3.477,83 points, après avoir franchi à plusieurs reprises en cours de séance le seuil des 3.500 points.
La Bourse de New York avait quant à elle clôturé en recul jeudi, le Dow Jones perdant 0,27% et le Nasdaq 1%.
Le marché se montrait prudent et circonspect avant la publication vendredi à 14H30 (12H30 GMT) des statistiques pour juillet du marché du travail aux Etats-Unis. Il s'agit de "l'indicateur phare de la semaine", soulignent les analystes du courtier Aurel dans une note publiée vendredi.
"L'emploi reste au coeur de la problématique économique et (ces chiffres) permettront de trancher entre un scénario de simple +rebond technique+ de l'économie et une véritable reprise économique", expliquent-ils.
Ces indicateurs seront d'autant plus suivis qu'ils portent sur le premier mois du troisième trimestre, lequel devrait voir le retour de la croissance aux Etats-Unis selon certains économistes.
Les valeurs automobiles tiraient la cote parisienne vers le bas dans les premiers échanges, Peugeot (-3,96% à 21,58 euros) et Renault (-2,31% à 32,68 euros) affichant les plus fortes chutes du CAC 40, tandis que Michelin perdait 1,23% à 51,89 euros.
L'agence de notation Standard & Poor's a dégradé d'un cran sa note sur la dette du constructeur Peugeot, désormais classée parmi les valeurs spéculatives, et l'a assortie d'une perspective négative.
De son côté, Axa se repliait de 1,14% à 15,60 euros, après que son concurrent allemand Allianz a fait état d'un bénéfice net en baisse de 16% au deuxième trimestre.
Air France-KLM reculait de 1,54% à 10,18 euros, après avoir annoncé une baisse de 3,3% de son trafic passagers en juillet.
Par ailleurs, CGG Veritas (services pétroliers) chutait de 1,08% à 14,55 euros, après l'abaissement par les analystes de Barclays Capital de leur recommandation sur le titre, à "sous-pondérer".
En revanche, France Telecom s'envolait en tête des valeurs du CAC 40 (+1,11% à 17,28 euros), porté par le relèvement à "surpondérer" de la recommandation sur le titre de la banque américaine JPMorgan Chase.