La Bourse de Paris poursuivait son repli vendredi en fin de matinée, le CAC 40 lâchant 0,97% dans un marché prudent après le repli de Wall Street la veille et avant la publication des chiffres mensuels de l'emploi américain.
A 12H00 (10H00 GMT), l'indice vedette reculait de 33,73 points à 3.444,1 points. De leur côté, Francfort perdait 0,78% et Londres 0,91%.
Les investisseurs restaient réservés avant la diffusion à 14H30 (12H30 GMT) des statistiques pour juillet du marché du travail aux Etats-Unis.
Il s'agit de "l'indicateur phare de la semaine", soulignent les analystes du courtier Aurel, selon lesquels ces chiffres permettront de "trancher entre un scénario de simple +rebond technique+ et une véritable reprise économique".
Plombées par des prises de bénéfices après leurs hausses du début de semaine et de la veille, les valeurs automobiles continuaient de tirer la cote parisienne vers le bas.
Renault plongeait de 4,27% à 32,03 euros et Michelin de 2,79% à 51,07 euros. Peugeot enregistrait toujours la plus forte chute du CAC 40 (-6,89% à 20,92 euros). L'agence de notation Standard & Poor's a dégradé d'un cran sa note sur la dette du constructeur, désormais classée parmi les valeurs spéculatives, et l'a assortie d'une perspective négative.
Air France-KLM reculait de 3,09% à 10,02 euros, après avoir enregistré une hausse de 17% depuis le début de la semaine. Il avait cependant annoncé jeudi avoir limité à 3,3% la baisse de son trafic passagers en juillet, un chiffre salué par les analystes.
De son côté, le titre de la société de services pétroliers CGG Veritas continuait de souffrir (-4,92% à 13,98 euros), après l'abaissement à "sous-pondérer" de la recommandation de Barclays Capital.
En revanche, France Telecom se maintenait en tête des valeurs du CAC 40 (+2,60% à 17,54 euros), porté par le relèvement à "surpondérer" de la recommandation sur le titre de la banque américaine JPMorgan Chase.