Les marchés actions européens s'apprêtent à continuer sur leur lancée après avoir déjà enregistré six séances consécutives de hausse. Wall Street a montré la voie, de même que les places boursières asiatiques ; les investisseurs affichant leur confiance dans la reprise économique en gestation. De plus, les performances des entreprises surprennent positivement. C'est notamment le cas du fabricant américain de semi-conducteurs Texas Instruments, mais également du groupe de luxe français, Hermès.
L'analyse technique du CAC 40
Du point de vue de l'analyse graphique, le bureau d'études DayByDay observe la formation d'un petit corps blanc de 18 points bien positionné au-dessus de la résistance graphique située à 3245 points. L'analyse des chandeliers japonais montre une succession de bougies blanches depuis le point bas de la semaine dernière inscrit à 2955 points. Les intérêts acheteurs ont repris le contrôle du marché parisien alors que le besoin de reprendre son souffle après une hausse de plus de 300 points en ligne droite semble rester au second plan. Pour les heures à venir, le bureau d'études DayByDay conserve son biais positif au-dessus de 3245 points : le prochain objectif se situe maintenant à 3335 points.
Les valeurs à suivre
EASYDENTIC
Easydentic, spécialiste des technologies innovantes pour la sécurité des entreprises, a annoncé le succès et les modalités définitives de son augmentation de capital avec suppression du droit préférentiel de souscription et avec délai de priorité, lancée le 8 juillet 2009. La demande totale représente 6 109 231 titres (soit près de 34,2 millions d'euros) pour un volume proposé de 2 523 056 titres. L'opération a donc été sursouscrite 2,42 fois.
FAURECIA
Faurecia a réalisé au premier semestre 2009 une perte de 364,6 millions d'euros, contre une perte nette part du groupe de 22,2 millions d'euros au premier semestre 2008. La marge opérationnelle est une perte de 187,3 millions d'euros (4,3% du chiffre d'affaires) contre une marge opérationnelle positive de 90,3 millions d'euros et 0,8% du chiffre d'affaires au premier semestre 2008. Le groupe a réduit sa perte opérationnelle au deuxième trimestre à 27,6 millions d'euros, contre une perte de 159,7 millions d'euros au premier trimestre.
GUYENNE ET GASCOGNE
Guyenne et Gascogne a enregistré un chiffre d'affaires en baisse de 1,5% à 264,9 millions d'euros au premier semestre 2009. Hors carburants, les ventes sont en hausse de 4,8%. "La baisse des prix des carburants fausse toujours les comparaisons avec l'année antérieure, mais le deuxième trimestre 2009 confirme les observations des mois précédents et semble indiquer une relative stabilisation des grandes tendances actuelles de la consommation", a indiqué le distributeur dans un communiqué. Le chiffre d'affaires de Sogara a chuté quant à lui de 4,7%.
SOITEC
Soitec, le spécialiste du matériau SOI (Silicium sur Isolant) a réalisé au premier trimestre de son exercice 2009-2010 un chiffre d'affaires de 43,9 millions d'euros, en baisse de 27,2% par rapport au premier trimestre 2008-2010 mais en hausse de 22,3% par rapport au quatrième trimestre de l'exercice précédent. Ce résultat est en ligne avec les attentes du groupe, a indiqué le communiqué. A taux de change constants, les ventes de plaques sont en croissance séquentielle de 30,8% mais en baisse de 36,3% par rapport au premier trimestre de l'exercice précédent.
Les chiffres macroéconomiques
Aucune statistique économique d'importance n'est attendue.
Ce matin, l'euro cote 1,4206 face au dollar américain.
Hier à Paris
Les marchés actions européens ont affiché leur sixième séance consécutive de progression. Les investisseurs continuent de jouer une reprise économique prochaine. Ils ont donc délaissé les valeurs défensives, en particulier celles appartenant aux secteurs de l'agroalimentaire et des télécoms. A Paris, Vivendi a fini en forte hausse après l'annonce de l'interruption des discussions pour prendre une participation majoritaire dans les actifs télécoms africains de Zain. L'indice CAC 40 a clôturé en hausse de 1,63% à 3270,94 points et le FTSE Eurotop 100 sur un gain de 1,15% à 1890,21 points.
Hier à Wall Street
Les marchés américains ont affiché une nouvelle séance de hausse; le Dow Jones affichant désormais un léger gain depuis le 1er janvier. Les indices ont été soutenus par CIT Group, qui a trouvé un accord qui devrait lui permettre d'éviter la faillite. Les investisseurs ont salué par ailleurs la hausse de l'indice des indicateurs avancés. Il s'agit du troisième mois consécutif de hausse pour cette statistique du Conference Board. L'indice Dow Jones a clôturé en hausse de 1,19% à 8848,15 points et gagne 0,82% depuis le 1er janvier. L'indice Nasdaq Composite a gagné 1,20% à 1909,29 points.
AOF - EN SAVOIR PLUS
LEXIQUE
Inflation : L'inflation est la hausse du niveau général des prix, entraînant une baisse durable du pouvoir d'achat de la monnaie. Elle est généralement évaluée au moyen de l'Indice des prix à la consommation (IPC).
D'une manière générale, une forte inflation profite au débiteur, tandis que le créditeur en pâtit. Pour jauger l'inflation, les banques centrales s'intéressent à l'indice des prix à la consommation sous-jacent, c'est-à-dire hors les éléments volatils que sont l'énergie et l'alimentation. On parle alors d'indice des prix à la consommation «core». La Fed privilégie l'indice PCE «core» qui mesure l'évolution des prix liés à la consommation des ménages. Le niveau d'inflation considéré comme acceptable par la BCE est de 2 % l'an.
Balance commerciale : elle mesure la différence en valeur entre les biens et services exportés par un pays et ceux importés. La balance commerciale est excédentaire si la valeur des exportations est supérieure aux importations et déficitaire dans le cas contraire.
Les économistes s'intéressent aux évolutions des exportations et des importations en volume afin de déterminer l'impact du commerce extérieur sur la croissance. Si les exportations ont progressé plus rapidement que les importations, l'impact est positif. Il est négatif dans le cas opposé.
Indicateurs avancés du Conference Board (indice des) : cet indice est calculé à partir de dix statistiques économiques, comprenant notamment les commandes dans l'industrie, les demandes hebdomadaires d'allocation chômage, l'indice S&P500, la confiance des ménages, l'écart de taux entre celui à dix ans et celui au jour le jour... Il est utilisé par les économistes pour anticiper l'évolution de l'activité dans les trois à six prochains mois.
Demandes hebdomadaires d'allocation chômage : Cette statistique américaine, qui est publiée chaque jeudi à 14h30, donne le nombre de nouvelles demandes d'allocation chômage sur la semaine se terminant le samedi précédent. Elle est un indicateur de la santé du marché de l'emploi aux Etats-Unis, mais est cependant volatile. Il est plus pertinent de surveiller son évolution sur plusieurs semaines. Les économistes surveillent ainsi la moyenne mobile de cette donnée sur quatre semaines.