(AOF / Funds) - L'augmentation récente par le gouvernement des salaires dans le secteur public risque de peser lourdement sur des finances publiques déjà en difficulté. Elle sera de 3 % pour le premier semestre et de 5,5 % pour le second, ce qui représente plus que l'inflation prévue en 2009. Avec un déficit budgétaire qui devrait être entre 5 % et 6 % en 2009, la dette publique connaîtra vraisemblablement une hausse du même ordre.
« Ce geste soulève par ailleurs de nouveau la question de la volonté des dirigeants turcs de satisfaire aux attentes du FMI et de signer un nouvel accord avec lui, » expliquent les économistes du Crédit Agricole. Les marchés tablent toujours sur la conclusion d'un tel accord, et, en cas d'échec, l'impact devrait se faire fortement ressentir.