La Bourse de Paris devrait ouvrir en baisse mercredi dans le sillage de Wall Street, le contrat à terme sur le CAC 40 perdant 0,71% une quarantaine de minutes avant l'ouverture de la séance.
A New York, la Bourse a fini en nette baisse mardi, plombée par les valeurs liées aux matières premières: le Dow Jones a perdu 1,25% et le Nasdaq 1,11%.
Un peu plus tôt, le CAC 40 avait terminé en très légère baisse (-0,17% à 3.213,95 points), après un plongeon de 3,20% la veille.
Mercredi, le secteur financier sera l'objet de toutes les attentions. Le président américain Barack Obama doit en effet préciser le projet de réforme de la régulation financière préparé par son gouvernement.
Dévoilée dans ses grandes lignes fin mars, cette réforme vise notamment à renforcer le contrôle des sociétés financières, de la régulation et des infrastructures des marchés.
Les investisseurs surveilleront par ailleurs les chiffres du commerce extérieur en avril dans la zone euro, à 11H00 (09H00 GMT) et l'inflation en mai aux Etats-Unis, à 14H30 (12H30 GMT).
VALEURS A SUIVRE:
EDF lance ce mercredi un emprunt obligataire auprès des particuliers qui devrait lui rapporter au moins 1 milliard d'euros. L'opération permettra de souscrire à des obligations d'une valeur de 1.000 euros et d'une durée de 5 ans, rémunérées au taux fixe de 4,5% par an.
DANONE: les analystes de la banque UBS ont relevé leur recommandation sur le titre à "neutre" contre "vendre" auparavant, selon des sources de marché.
MICHELIN s'apprête à préciser les contours d'un plan social qui entraînerait la suppression de plus de 1.000 emplois, selon les syndicats, ce que la direction du groupe n'a ni confirmé, ni démenti mardi.
TOTAL, TECHNIP et CGG VERITAS: les prix du pétrole se situaient au-dessus de la barre des 70 dollars mercredi dans les échanges électroniques en Asie, entraînés par la baisse du dollar et l'incertitude politique dans deux pays producteurs, l'Iran et le Nigeria.
ADP: le trafic passagers du gestionnaire des aéroports parisiens a poursuivi sa chute en mai, baissant de 6,3% comparé au même mois de 2008.
KLEPIERRE a annoncé avoir renégocié une partie de sa dette, mardi dans un communiqué. Sur une dette totale de 7,3 milliards d'euros, la renégociation porte sur 2,250 milliards et sur un aménagement des engagements ("covenants") de Klépierre sur certains ratios d'endettement pour 1 milliard.