La Bourse de Paris se maintenait en nette hausse lundi après-midi, le CAC 40 prenant 2,47%, tiré par les valeurs automobiles qui accueillaient bien les différentes annonces touchant le secteur aux Etats-Unis.
A 15H52 (13H52 GMT), l'indice vedette prenait 81,07 points à 3.358,72 points, dans un volume d'échanges réduit de 1,594 milliard d'euros, en raison d'un jour férié en France.
A New York, Wall Street a ouvert en hausse, soulagé par le dépôt de bilan de General Motors, qui devrait permettre au constructeur automobile de se restructurer plus rapidement. A 15H55 (13H55 GMT), le Dow Jones prenait 1,78% et le Nasdaq 2,08%.
General Motors a déposé lundi son bilan devant le tribunal des faillites du district sud de New York. Une étape qui va lui permettre d'ENTREPRENDRE une restructuration draconienne sous perfusion financière de l'Etat.
Par ailleurs, le juge chargé du dossier Chrysler a approuvé dans la nuit de dimanche à lundi une cession des principaux actifs du constructeur à une nouvelle entité adossée à l'italien Fiat, ouvrant la voie à sa sortie du régime des faillites, un mois après son dépôt de bilan.
Dans ce contexte, Peugeot était en tête d'indice (+8,30% à 23,09 euros), suivie de Renault (+8,17% à 29,27 euros) et d'ArcelorMittal, un important fournisseur de l'industrie automobile (+8,07% à 25,17 euros).
Total, la première capitalisation du CAC 40, prenait de son côté 2,49% à 41,76 euros, soutenu par la hausse des prix du pétrole qui ont ouvert au plus haut depuis sept mois aux Etats-Unis, au-dessus de 67 dollars.
Quelques valeurs défensives étaient en baisse, à l'image de Pernod Ricard (-0,66% à 43,71 euros) et EDF (-0,23% à 36,86 euros).
Enfin, l'annonce de la disparition d'un avion Air France reliant Rio de Janeiro (Brésil) à Paris ne pesait plus sur le titre de la compagnie aérienne (+0,94% à 11,33 euros).
Le titre BNP Paribas en revanche souffrait toujours (-2,07% à 47,78 euros) de rumeurs -- formellement démenties par une porte-parole -- selon lesquelles de hauts dirigeants de la banque auraient pu être dans l'avion disparu.