La Bourse de Paris était en nette hausse lundi en fin de matinée, le CAC 40 prenant 2,33%, les valeurs automobiles tirant la cote vers le haut.
A 11H55 (09H55 GMT), l'indice vedette prenait 76,38 points à 3.354,03 points, dans un volume d'échanges réduit de 822 millions d'euros, en raison d'un jour férié en France.
Le marché était en nette hausse dans le sillage de Wall Street et de Tokyo qui ont terminé sur un important gain.
Un indicateur meilleur que prévu en zone euro confortait également la tendance. L'indice des directeurs d'achats (PMI) du secteur manufacturier s'est redressé en mai, atteignant son plus haut depuis sept mois, selon une deuxième estimation publiée lundi.
Trois autres indicateurs sont attendus aux Etats-Unis dans l'après-midi: le revenu et les dépenses de consommation des ménages pour avril à 14H30, les dépenses de construction en avril et l'indice ISM d'activité industrielle en mai, à 16H00.
Toutes les valeurs du CAC étaient dans le vert, avec Peugeot en tête (+7,69% à 22,96 euros), suivie d'ArcelorMittal, important fournisseur de l'industrie automobile (+6,89% à 24,90 euros) et de Renault (+6,84% à 28,91 euros).
Le secteur était rassuré par les décisions sur deux grands constructeurs américains. General Motors, numéro un mondial du secteur pendant 77 ans, va en effet déposer son bilan pour ENTREPRENDRE une restructuration draconienne sous perfusion financière de l'Etat.
Par ailleurs, le juge chargé du sort du constructeur automobile Chrysler a approuvé dimanche tard dans la nuit une cession de ses actifs à une nouvelle entité adossée à l'italien Fiat, ouvrant la voie à sa sortie du régime des faillites, un mois après son dépôt de bilan.
Total, première capitalisation de l'indice vedette, tirait également la cote (+2,56% à 41,79 euros). Le pétrole a repassé lundi le seuil des 68 dollars sur le marché new-yorkais, plus atteint depuis fin octobre.
Enfin, Air France-KLM prenait 1,11% à 11,35 euros.
Un Airbus d'Air France transportant 215 passagers qui assurait la liaison Rio de Janeiro-Paris-Charles-de-Gaulle a disparu des écrans radars lundi matin. Il devait se poser à 11H10 heure de Paris à l'aéroport de Roissy.