La Bourse de Paris restait en forte hausse vendredi après-midi, le CAC 40 prenant 2,71%, mené par le secteur financier, alors que le rythme des destructions d'emplois a ralenti aux Etats-Unis en avril.
A 15H50 (13H50 GMT), l'indice vedette gagnait 88,08 points à 3.339,60 points, dans un volume d'échanges limité de 1,733 milliard d'euros, en raison d'un jour férié en France. La veille, il avait perdu 0,97%.
Le marché parisien a ouvert en hausse, soulagé par la publication des tests de résistance des banques américaines, avant d'accélérer le rythme à mi-journée, peu surpris en outre par les chiffres de l'emploi aux Etats-Unis.
L'économie américaine a détruit 539.OOO emplois en avril, bien moins qu'en mars et que prévu par les analystes (600.000), ce qui a fait toutefois monter le taux de chômage à 8,9%, son plus haut niveau depuis septembre 1983, conformément aux prévisions.
Dans la foulée, Wall Street a ouvert en hausse. Vers 15H40, le Dow Jones prenait 1,53% et le Nasdaq 1,41%.
Les valeurs financières menaient la danse. Axa prenait 4,05% à 13,09 euros, BNP Paribas 4,98% à 47,25 euros, Crédit Agricole 5,27% à 11,98 euros et Dexia 4,11% à 4,48 euros et Société Générale 1,36% à 40,01 euros..
Les tests américains, destinés à mesurer la capacité de résistance des grandes banques à une nouvelle dégradation de la conjoncture, ont révélé que dix d'entre elles avaient besoin de lever un total de 74,6 milliards de dollars de fonds propres.
Le président de la Réserve fédérale Ben Bernanke a affirmé que les résultats de ces tests allaient "rassurer considérablement les investisseurs et l'opinion".
Plusieurs poids lourds de la cote grimpaient à l'image de LVMH (+4,09% à 60,93 euros), PPR (+4,67% à 63,77 euros), ArcelorMittal (+6,60% à 21,65 euros) et Total (+3,53% à 41,51 euros).