Les principaux indices new-yorkais affichent de fortes baisses alors que la Maison Blanche a rejeté le plan de restructuration de General Motors et Chrysler. Washington a en revanche accepté de financer les activités de GM pendant 60 jours. A Wall Street, le titre perd plus de 20%. Certains analystes considèrent que les risques de faillite restent très forts pour les "Big Three". Les valeurs bancaires étaient également attaquées après des propos pessimistes de T. Geithner. Peu après 17h30, le Dow Jones reculait de 3,21% à 7 526,64 pts tandis que le Nasdaq cédait 3,40% à 1 492,66 pts.
Le gouvernement américain s'est engagé à financer les activités de General Motors (-21,27% à 2,87 dollars) pendant 60 jours, période durant laquelle le constructeur automobile devra élaborer un plan de restructuration viable. La Maison Blanche a annoncé hier que le directeur général de General Motors avait accepté de démissionner à la demande de l'administration Obama. Le président américain avait évoqué la semaine dernière une mauvaise gestion "au cours des dernières années" dans le secteur automobile.
Les chiffres macro-économiques
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Les valeurs à suivre aujourd'hui
GENERAL MOTORS
La Maison Blanche a annoncé hier que le directeur général de General Motors avait accepté de démissionner à la demande de l'administration Obama. Le président américain avait évoqué la semaine dernière une mauvaise gestion "au cours des dernières années" dans le secteur automobile. Par ailleurs, le gouvernement s'est engagé à financer les activités de GM pendant une durée de 60 jours, durant laquelle le constructeur automobile devra se restructurer et élaborer un plan de restructuration viable. GM avait demandé des prêts supplémentaires de 16 milliards de dollars.
BANQUES
Timothy Geithner, le secrétaire américain au Trésor, a déclaré que certaines institutions financières auraient besoin d'une aide gouvernementale substantielle ce week-end sur la chaîne ABC News. Des montants «importants» de capitaux pourraient s'avérer nécessaires, a-t-il précisé. Des propos qui tranchent avec les déclarations des équipes de direction de Citigroup, JP Morgan ou encore Bank of America. Ces grandes banques américaines se sont voulues rassurantes ces dernières semaines sur le plan de leurs comptes.
AOF - EN SAVOIR PLUS
LEXIQUE
Indice de confiance des consommateurs de l'université du Michigan : très surveillé par les investisseurs, cet indicateur est le résultat d'une enquête mensuelle réalisée par l'université du Michigan auprès de plusieurs centaines de personnes au sujet de leur situation financière et de l'économie américaine en général. Une hausse (baisse) prolongée de cette statistique est considérée comme le signe avant-coureur d'une accélération (ralentissement) de la croissance économique.
Demandes hebdomadaires d'allocation chômage : Cette statistique américaine, qui est publiée chaque jeudi à 14h30, donne le nombre de nouvelles demandes d'allocation chômage sur la semaine se terminant le samedi précédent. Elle est un indicateur de la santé du marché de l'emploi aux Etats-Unis, mais est cependant volatile. Il est plus pertinent de surveiller son évolution sur plusieurs semaines. Les économistes surveillent ainsi la moyenne mobile de cette donnée sur quatre semaines.