La Bourse de Paris évoluait en fort repli lundi dans les premiers échanges, le CAC 40 perdant 3,33%, dans le sillage de Wall Street et Tokyo, plombé notamment par la chute des valeurs bancaires.
A 09H27 (07H27 GMT), l'indice vedette lâchait 94,54 points à 2.746,08 points. Vendredi, il avait cédé 1,78%, victime de prises de bénéfices.
Le marché parisien pâtissait de la baisse de Wall Street vendredi, où le Dow Jones a perdu 1,87% et le Nasdaq 2,63%, ainsi que du fort repli de Tokyo lundi (-4,53%).
Les investisseurs poursuivaient leurs prises de bénéfices, faisant preuve de prudence avant la réunion très attendue jeudi du G20 à Londres et à l'orée d'une semaine qui sera très riche en statistiques économiques.
Toutes les valeurs du CAC 40 étaient dans le rouge, les financières occupant le bas de la cote. Elles étaient affectées par les propos du PDG de la banque américaine JPMorgan Chase selon qui le mois de mars avait été "un peu plus dur" que les deux précédents pour son établissement ainsi que par la prise de participation de l'Etat allemand dans Hypo Real Estate (HRE), dans le rouge en 2008.
Axa perdait 5,87% à 8,68 euros, BNP Paribas 7,78% à 29,74 euros, Crédit Agricole 9,35% à 8,34 euros et Société Générale 6,24% à 28,27 euros.
Peugeot cédait 6,03% à 14,42 euros, le marché réagissant mal à l'éviction dimanche du président du directoire Christian Streiff.
Dans la foulée Renault lâchait 5,67% à 15,96 euros.
Le secteur était sous pression avant la présentation du plan de soutien à l'automobile aux Etats-Unis par le président américain Barack Obama.
EADS perdait 6,32% à 8,30 euros. Le patron de l'avionneur européen Airbus Thomas Enders a averti que, "dans les conditions actuelles", son entreprise ne pouvait pas construire les avions de transport de troupes A400M, dont le retard de livraison est déjà estimé à au moins quatre ans.