Wall Street a fini en baisse après avoir pourtant sortie la tête hors de l'eau à moins d'une heure de la fin de la séance. Le secteur bancaire n'a pas conservé les gains enregistrés à la suite de l'annonce du Trésor selon laquelle les plus gros établissements pourraient obtenir des fonds supplémentaires en provenance du plan de soutien de 700 milliards de dollars en échange d'actions préférentielles. On notera la forte hausse des cours du brut après la publication des stocks. Le Dow Jones a clôturé en repli de 1,09% à 7270,89 points. Le nasdaq composite a cédé de 1,14% à 1425,43 points.
Le titre Citigroup a cédé 2,33% à 2,52 dollars alors que la direction se rapprocherait d'un accord avec le gouvernement dans le cadre des discussions concernant l'éventuelle montée au capital de l'Etat américain dans l'établissement bancaire. Selon les informations du Financial Times, l'Etat pourrait ainsi récupérer 40% environ des parts de Citi. Selon les sources du quotidien, le gouvernement fédéral n'a pas encore donné son accord au plan proposé par la banque, qui consiste en une quasi-nationalisation.
Les chiffres macroéconomiques
Aux Etats-Unis, les ventes de logements anciens ont reculé de 5,3% en janvier à 4,49 millions après 4,74 millions en décembre (+4,4%). Les économistes tablaient sur 4,79 millions.
Les stocks de brut hebdomadaires aux Etats-Unis ont augmenté de 700 000 barils, contre un consensus de 1,4 million de barils. Les stocks d'essence ont reculé de 3,4 millions de barils alors que les économistes tablaient sur une baisse de seulement 100 000 barils. Enfin, les stocks de produits distillés ont progressé de 800 000 barils contre un consensus de - 1,3 million de barils.
Les valeurs à suivre
AIG
L'effondrement des marchés pourrait amener l'assureur American International Group à renoncer à son programme de cessions. Le groupe américain, qui tente actuellement de se défaire de nombreux actifs pour rembourser l'important prêt accordé par le gouvernement, estime que les offres qui lui sont proposées sont pour l'heure insuffisantes. Un porte-parole a déclaré que le groupe comptait céder ses actifs à un prix juste. «Si les conditions de marché actuelles ne le permettent pas, nous reverrons la stratégie de cession de NOS actifs importants», a-t-il ajouté.
AT&T
JPMorgan a relevé sa recommandation de Neutre à Surpondérer et son objectif de cours de 24 à 28 dollars sur AT&T. Le bureau d'études estime que les hypothèses sous-tendant les objectifs de l'opérateur télécoms dans la téléphonie fixe sont conservatrices, ce qui pourrait lui permettre de réaliser une performance supérieure à celle attendue par le marché. De plus, l'analyste considère disposer de plus de visibilité sur le redressement de la marge dans la téléphonie mobile.
CITIGROUP
Citigroup et le Trésor américain s'approcheraient d'un accord dans le cadre des discussions concernant l'éventuelle montée au capital de l'Etat américain dans l'établissement bancaire. Selon les informations du Financial Times, l'Etat pourrait ainsi récupérer 40% environ des parts de Citi. Selon les sources du quotidien, le gouvernement fédéral n'a pas encore donné son accord au plan proposé par la banque, qui consiste en une quasi-nationalisation.
EN SAVOIR PLUS
LEXIQUE
inflation : mesurée par la hausse des prix à la consommation, elle correspond à une baisse progressive de la valeur de la monnaie. D'une manière générale, une forte inflation profite au débiteur, tandis que le créditeur en pâtit.
Pour jauger l'inflation, les banques centrales s'intéressent à l'indice des prix à la consommation sous-jacent, c'est-à-dire hors les éléments volatils que sont l'énergie et l'alimentation. On parle alors d'indice des prix à la consommation «core». La Fed privilégie l'indice PCE «core» qui mesure l'évolution des prix liés à la consommation des ménages.
Le niveau d'inflation considéré comme acceptable par la BCE est de 2 % l'an. Aux Etats-Unis, la «zone de confort» de la Fed est de 1% à 2%.