La Bourse de Paris s'enfonçait mardi pour la septième séance consécutive, le CAC 40 cédant 0,85% peu après l'ouverture, dans un marché empoisonné par les inquiétudes sur d'éventuelles nationalisations dans le secteur financier américain.
A 9H08 (8H08 GMT), l'indice vedette perdait 23,20 points à 2.704,67 points, après avoir terminé la veille au plus bas depuis le 1er avril 2003.
"Les nouvelles macroéconomiques ainsi que les incertitudes bancaires ont eu raison des marchés boursiers", résume Philippe Waechter, directeur de la recherche économique de Natixis Asset Management, évoquant un possible renforcement de l'Etat américain dans le capital des banques.
BNP Paribas (-0,61% à 23 euros), Crédit Agricole (stable à 7,16 euros), Dexia (-2,35% à 1,66 euro) et Société Générale (-0,91% à 22,77 euros) souffrent de la défiance envers le secteur financier.
A contre-courant, Vivendi (+0,38% à 18,52 euros) figure parmi les rares valeurs vedettes en hausse, après avoir annoncé sa victoire, devant un tribunal arbitral, dans le litige qui l'oppose à son partenaire polonais Elektrim concernant l'opérateur mobile PTC.