(AOF / Funds) - Dans sa lettre d'information mensuelle, OFI Asset Management annonce qu'il privilégie les emprunts d'tats périphériques de la zone Euro et les obligations d'entreprise. En revanche, il juge que les conditions actuelles des marchés n'incitent pas à un retour sur les actions. « Les ferments d'une reprise économique et boursière existent (baisse des taux, plans de relance, baisse des matières premières...) mais on ne voit aucune amélioration pour l'instant... », explique Jean-Marie Mercadal, Directeur Multigestion & Allocation d'Actifs.
Concernant les obligations gouvernementales, il juge qu'elles « sont déjà chères car elles reflètent une situation économique plus déflationniste qu'inflationniste ». Jean-Marie Mercadal fait cependant remarquer que « les risques de nette tension des taux apparaissent toutefois faibles ».
Il apprécie les emprunts d'tats périphériques de la zone Euro car ils « offrent actuellement un différentiel de rendement élevé lié à la dégradation de leurs comptes publics: Grèce, Irlande, Espagne, Italie... ».
Au sujet des obligations d'entreprise, OFI Asset Management souligne la nécessité d'être sélectif, mais également de disposer d'une bonne diversification.
Enfin, « en dépit de valorisations désormais assez raisonnables en comparaison historique » pour les actions, Jean-Marie Mercadal estime que « les dernières séances montrent que la faible visibilité sur l'économie, la volatilité élevée et peut-être encore les « ventes forcées » n'incitent pas à se repositionner ».