La Bourse de Paris était en nette hausse vendredi après-midi, le CAC 40 gagnant 2,08%, après Wall Street, tiré par les valeurs minières et bancaires.
A 15H50 (14H50 GMT), l'indice vedette prenait 66,96 points à 3.284,93 points, dans un volume d'échanges limité de 906 millions d'euros. Il avait terminé presque stable mercredi, grappillant 0,03%.
Sur l'ensemble de 2008, le CAC 40 s'est effondré de 42,68%, signant la pire performance de son histoire.
Londres prenait 1,48%, Francfort 1,78% et l'Eurostoxx 50 1,67%.
Le marché parisien était soutenu par l'ouverture en petite hausse de la Bourse de New York. Vers 15H50, le Dow Jones gagnait 0,33% et le Nasdaq 0,24%.
Les valeurs minières étaient en forte hausse. L'industrie sidérurgique américaine attend impatiemment d'en savoir plus sur le plan de relance du président élu Barack Obama, espérant un programme massif de travaux publics, selon un article du New York Times publié vendredi.
Eramet s'envolait de 19,97% à 165,57 euros tandis que ArcelorMittal grimpait de 5,52% à 18,05 euros.
Les bancaires étaient aussi bien orientées: Dexia bondissait de 10,56% à 3,54 euros, Natixis gagnait 6,80% à 1,33 euro, Crédit Agricole 4,53% à 8,36 euros et BNP Paribas 5,47% à 31,90 euros.
Jeudi, les banques américaines Bank of America, Wells Fargo et PNC ont annoncé avoir bouclé l'acquisition de leurs concurrentes respectives Merrill Lynch, Wachovia et National City, marquant l'une des plus soudaines recompositions du paysage bancaire qu'ait jamais connue le pays.
Parmi les pétrolières, Total (+3,21% à 40,16 euros), Vallourec (+4,57% à 84,70 euros) et Technip (+7,75% à 23,50 euros) progressaient, alors que les cours du brut étaient en baisse vendredi, lâchant une bonne partie de gains amassés à la hâte le soir du 31 décembre.
Le recul des cours du pétrole profitait aux valeurs automobiles: Renault engrangeait 5,18% à 19,51 euros et Peugeot 1,93% à 12,38 euros.
En revanche, GDF Suez reculait (-2,76% à 34,35 euros). Le groupe énergétique a assuré jeudi qu'il n'avait pas de problème pour "assurer la continuité de fourniture du gaz" à ses clients en cas d'éventuelles perturbations résultant de la suspension des livraisons de gaz russe à l'Ukraine.