La Bourse de Paris était en nette hausse vendredi en fin de matinée pour sa première séance de 2009, le CAC 40 prenant 1,95%, tiré par les valeurs bancaires et automobiles.
A 11H58 (10H58 GMT), l'indice vedette gagnait 62,88 points à 3.280,85 points, dans un volume d'échanges très faible de 492 millions d'euros. Mercredi, il avait terminé presque stable, grappillant 0,03%.
Sur l'ensemble de 2008, le CAC 40 s'est effondré de 42,68%, signant la pire performance de son histoire.
Londres prenait 1,04%, Francfort 1,69% et l'Eurostoxx 1,40%.
La séance était peu animée et les échanges limités, au lendemain du Jour de l'An.
Côté indicateurs, l'indice des directeurs d'achat (PMI) publié vendredi par la société Markit a montré que le repli de l'activité dans le secteur manufacturier de la zone euro avait atteint un nouveau plus bas historique en décembre, à 33,9 points.
L'indice PMI manufacturier se contracte ainsi pour le septième mois consécutif et affiche un plus bas historique pour le troisième mois de suite.
Les valeurs bancaires étaient bien orientées: Dexia caracolait en tête du CAC 40, bondissant de 11% à 3,55 euros, Natixis grimpait de 5,20% à 1,31 euro, Crédit Agricole de 4,10% à 8,33 euros et BNP Paribas de 3,75% à 31,38 euros.
Jeudi, les banques américaines Bank of America, Wells Fargo et PNC ont annoncé avoir bouclé l'acquisition de leurs concurrentes respectives Merrill Lynch, Wachovia et National City, marquant l'une des plus soudaines recompositions du paysage bancaire qu'ait jamais connue le pays.
Les valeurs automobiles évoluaient aussi à la hausse, Renault prenant 5,80% à 19,62 euros et Peugeot 3,54% à 12,58 euros.
En revanche, GDF Suez reculait (-1,49% à 34,80 euros). Le groupe énergétique a assuré jeudi qu'il n'avait pas de problème pour "assurer la continuité de fourniture du gaz" à ses clients en cas d'éventuelles perturbations résultant de la suspension des livraisons de gaz russe à l'Ukraine.