La Bourse de Paris était stable mardi après-midi, le CAC 40 grappillant 0,01,%, peinant à rebondir après sa chute de la veille et pâtissant d'une ouverture en demi-teinte à Wall Street.
A 16H00 (15H00 GMT), l'indice vedette prenait 0,20 point à 3.080,63 points dans un volume d'échanges toujours réduit de 1,903 milliard d'euros.
Lundi, il avait subi une sévère correction, plongeant de 5,59% après la meilleure semaine de son histoire.
Londres lâchait 0,20% tandis que Francfort gagnait 0,80% et l'Eurostoxx 50 0,43%.
Après avoir ouvert en nette baisse, le CAC 40 a repris du poil de la bête, passant dans le vert en fin de matinée, pour gagner jusqu'à 1% avant de se replier.
La place parisienne n'a pas été réconfortée par une ouverture fragile à Wall Street. Vers 15H50, le Dow Jones prenait 0,20% et le Nasdaq 0,30%.
Les marchés sont toujours incertains après une séance calamiteuse la veille, qui avait vu l'officialisation de l'entrée en récession des Etats-Unis en décembre 2007 par le Bureau national de la recherche économique américain.
Avant la publication très attendue des chiffres du marché automobile pour novembre aux Etats-Unis qui aura lieu après la clôture de Paris, le principal indicateur de la journée a révélé une baisse record pour les prix à la production industrielle dans la zone euro en octobre.
Les prix à la production ont reculé de 0,8% par rapport à septembre, la plus forte baisse depuis la création de l'indice en 1990.
Dans ce contexte, il est fort probable que la Banque centrale européenne (BCE) réduise jeudi son taux directeur actuellement fixé à 3,25% d'au moins 0,5 point, anticipe le marché.
De nombreuses valeurs se sont ressaisies après avoir chuté la veille.
Les valeurs autombiles montaient à l'image de Peugeot (+1,70% à 13,73 euros) et Renault (+3,75% à 16,58 euros).
Les principales banques se repliaient. BNP Paribas lâchait 2,82% à 38,89 euros, Crédit Agricole 3,04% à 7,81 euros, Natixis 4,67% à 1,43 euros et Société Générale 4,24% à 30,16 euros.
Euler Hermes évoluait toujours en queue des valeurs du Service de règlement différé (SRD) après avoir annoncé qu'il prévoyait des pertes pour le quatrième trimestre (-7,15% à 33,39 euros).