La Bourse de Paris oscillait autour de l'équilibre vendredi matin, le CAC 40 prenant 0,04% dans un marché hésitant avant la réouverture des marchés américains, tandis que le titre STMicroelectronics pâtissait de sombres prévisions.
A 9H30 (8H30 GMT), l'indice vedette grignotait 1,45 point à 3.251,84 points, au lendemain d'un net rebond de 2,54%.
Londres abandonnait 0,51%, Francfort 0,69% et l'Eurostoxx 50 0,28%.
Bien que vigoureuse, la hausse des indices européens jeudi s'est réalisée dans des volumes "limités, en raison de la fermeture des marchés américains à l'occasion de la fête de Thanksgiving", a rappelé Valérie Plagnol, directrice de la stratégie au Crédit Mutuel-CIC.
La reprise de la place parisienne depuis le début de la semaine est essentiellement portée par une vague d'achats à bon compte visant les secteurs qui ont le plus baissé, c'est-à-dire les titres liés aux matières premières, les valeurs industrielles et les financières.
La principale incertitude porte désormais sur l'ampleur et la durée de cette remontée, qui pourrait soit culminer à 3.400 points soit grimper jusqu'à 3.700 points, explique Alexandre Le Drogoff, responsable de l'analyse technique chez Aurel, qui privilégie la première hypothèse.
Côté statistiques, les investisseurs attendent à 10H00 GMT les chiffres du chômage d'octobre et la première estimation de l'inflation de novembre, tous deux en zone euro.
STMicroelectronics (-3,94% à 5,23 euros), en queue d'indice, souffre après avoir révisé en baisse sa prévision de chiffre d'affaires du quatrième trimestre, qui devrait se situer entre 2,2 et 2,35 milliards de dollars, en raison du ralentissement du secteur.
BNP Paribas (-1,38% à 42,80 euros) se replie après avoir proposé des aménagements à la Commission européenne pour éviter des problèmes de concurrence dans le cadre de son projet de rachat partiel de Fortis. Les services européens ont en conséquence prolongé leur examen du dossier, jusqu'au 17 décembre.
Faurecia (+12,62% à 12,20 euros) bondit en tête des valeurs inscrites au Service de règlement différé, propulsé par la mise en place d'une nouvelle facilité de financement d'un montant de 1,42 milliard d'euros. D'après le groupe, cette facilité se compose d'un crédit bancaire syndiqué de 1,17 milliard d'euros et d'un prêt de 250 millions d'euros de son actionnaire principal, PSA Peugeot Citroën.