La Bourse de Paris évoluait en léger rebond vendredi dans les premiers échanges, le CAC 40 gagnant 0,47% pour revenir à proximité du seuil des 3.000 points, dans un marché porté par une vague d'achats opportunistes.
A 9H10 (8H10 GMT), l'indice vedette prenait 14,06 points à 2.994,48 points, après avoir plongé de 4,03% mercredi et 3,48% jeudi, pour terminer au plus bas depuis cinq ans et demi.
Londres reculait de 0,23%, mais Francfort avançait de 0,40% et l'Eurostoxx 50 de 0,69%.
Aucune bonne nouvelle n'est venue rassurer les investisseurs, ni sur le front macroéconomique ni sur celui des sociétés, mais la brutalité de la dernière rechute a ramené sur les marchés les chasseurs de bonnes affaires, comme à chaque dégringolade boursière.
A Tokyo, l'indice nikkei a ainsi terminé en hausse de 2,70% vendredi, renversant la tendance en fin de séance après de lourdes pertes dans la matinée, grâce notamment à un net rebond des valeurs bancaires.
Le secteur financier a bénéficié, selon certains analystes, d'informations du Wall Street Journal selon lesquelles le géant américain Citigroup envisage de céder des pans entiers de la banque, voire de se vendre purement et simplement.
Ces informations "ont déclenché des spéculations selon lesquelles des mouvements chez Citigroup pendant le week-end pourraient pousser le marché américain à la hausse" lundi, a expliqué Kenichi Hirano, opérateur chez Tachibana Securities, cité par Dow Jones Newswires.
Aucune statistique de premier plan n'est attendue cette séance, à l'exception de la première estimation de l'indice d'activité PMI de novembre en zone euro, à 10H30 (9H30 GMT).
BNP Paribas (+0,56% à 36,70 euros), Crédit Agricole (+1,93% à 7,14 euros) et Société Générale (+1,22% à 32,33 euros) se redressent dans le sillage de leurs rivales nippones, malgré les nouvelles attaques contre les bancaires américaines mercredi et jeudi à Wall Street.
Natixis (+5,22% à 1,41 euro) grimpe plus nettement, après un article de la Tribune affirmant que le groupe envisage de céder sa participation dans la société de conservation de titres CACEIS, filiale détenue à parité avec le Crédit Agricole.
Peugeot (+1,09% à 12,93 euros) et Renault (+1,98% à 15,21 euros) montent bien que l'agence de notation financière Fitch ait abaissé jeudi d'un cran leurs notes de dette à long terme en raison de la forte dégradation des marchés, et menace de les baisser encore.