La Bourse de Paris était en baisse dans les premiers échanges mercredi, l'indice CAC 40 perdant 0,78%, dans un marché inquiet des sombres perspectives économiques mondiales, notamment dans le secteur automobile.
A 09H40 (08H40 GMT), l'indice vedette perdait 25,09 points à 3.192,32 points après avoir ouvert quasi stable (+0,05%). Mardi, il avait terminé en hausse de 1,11%.
Londres perdait 0,76%, Francfort 0,31% et l'Eurostoxx 50 0,75%.
Mardi, la Bourse de New York a clôturé dans le vert : le Dow Jones a gagné 1,83% et le Nasdaq 0,08%.
Wall Street a rebondi "dans le sillage des résultats de Hewlett Packard et malgré les craintes qui continuent de peser sur les perspectives économiques, comme les difficultés croissantes rencontrées par les grands de l'automobile", explique Valérie Pagnol, directrice de la stratégie du Crédit Mutuel-CIC.
Les géants de l'automobile américains General Motors, Ford et Chrysler, ont plaidé devant le Congrès pour obtenir une nouvelle rallonge de 25 milliards de dollars (20 milliards d'euros), dressant un tableau très sombre de leur situation.
Après ces nouvelles déclarations sur l'état de santé économique des Etats-Unis, les investisseurs sont dans l'attente de la publication des permis de construire et mises en chantier de logements en octobre à 13H30 GMT et des minutes, ou compte-rendu, de la réunion de la Réserve fédérale américaine (Fed) du 29 octobre, à 19H00 GMT.
A l'issue de cette réunion, la Fed avait baissé son taux directeur à 1,0%.
Les valeurs des constructeurs automobiles étaient en net recul. Peugeot perdait 2,31% à 14,35 euros et Renault 1,45% à 17,37 euros. Nissan devrait enregistrer un bénéfice "zéro" au deuxième semestre et la marge d'exploitation de Renault devrait chuter à 2,5% cette année, selon le PDG des deux groupes, Carlos Ghosn, dans des déclarations au Wall Street Journal.
Rhodia pâtissait (-2,69% à 5,78 euros) aussi de la morosité dans l'industrie automobile, le groupe de chimie ayant réduit la production de polyamides de deux de ses sites français face à la baisse de la demande de ses clients dans l'automobile.
BNP Paribas continuait sa dégringolade (5,94% à 38,39 euros), souffrant toujours de rumeurs d'augmentation de capital.
Dassault profitait encore (2,87% à 29,79 euros) des discussions qu'il mène avec Alcatel-Lucent pour le rachat de sa part dans Thales.