La Bourse de Paris continuait d'osciller autour de l'équilibre lundi après-midi, le CAC 40 grignotant 0,11% après un passage en territoire négatif, alors que Wall Street évoluait en petite hausse, fébrile à la veille de l'élection présidentielle américaine.
A 16H00 (15H00 GMT), l'indice vedette gagnait 3,90 points à 3.490,97 points, dans un volume d'échanges modéré de 2,086 milliards d'euros, alors qu'il s'affichait en recul en début d'après-midi, perdant jusqu'à plus de 0,7% vers 14H20.
La place parisienne s'est ressaisie après l'ouverture de la Bourse de New York, où le Dow Jones prenait 0,72% et le Nasdaq 0,73% vers 14H50 GMT.
Francfort cédait 0,03% et Londres 0,19%, tandis que l'Eurostoxx 50 reculait de 0,51%.
Les marchés restaient très nerveux, dans les dernières heures du duel présidentiel américain. "L'impact de l'élection présidentielle sur la Bourse sera important car, il est clair, qu'un nouveau plan de relance de l'économie sera voté dans les prochaines semaines. Mais, la forme de ce plan différera" selon le candidat élu, souligne la maison de courtage Aurel.
Par ailleurs, les investisseurs ne sont guère rassurés par les signaux confirmant une grave détérioration de la conjoncture économique en Europe. L'indice des directeurs d'achat (PMI) pour le secteur manufacturier s'y est notamment contracté en octobre, au plus bas niveau jamais enregistré.
De son côté, la Commission européenne table sur une récession technique en zone euro cette année, avec trois trimestres consécutifs de recul du PIB, et une croissance presque au point mort l'an prochain.
En revanche, le chef de file des ministres des Finances de la zone euro, le Luxembourgeois Jean-Claude Juncker, a redit son opposition à un grand plan de relance européen tout en appelant à des mesures de soutien coordonnées entre les pays.
Dexia s'envolait toujours en tête des valeurs vedettes (+10,08% à 4,47 euros), et Société Générale continuait de grimper (+1,21% à 42,68 euros).
Des valeurs industrielles comme ArcelorMittal (+5,86% à 21,23 euros), EADS (+4,95% à 13,58 euros) ou STMicroelectronics (+4,05% à 6,65 euros) continuaient de soutenir la cote.
Les valeurs automobiles, pour leur part, étaient à la peine: Michelin lâchait 1,66% à 39,45 euros, Renault 1,30% à 23,55 euros et Peugeot 0,79% à 20,63 euros.
PPR (-5,48% à 46,88 euros) enregistrait la pire performance du CAC 40.