La Bourse de Paris restait dans le vert vendredi après-midi, le CAC 40 gagnant 1,45% malgré un début de séance négatif à Wall Street, dans un marché toujours très indécis sur sa direction à court terme.
A 15H45 (13H45 GMT), l'indice vedette prenait 46,06 points à 3.227,06 points, après avoir pris jusqu'à 5,15% en début de séance, dans un volume d'échanges élevé de 2,3 milliards d'euros. Il avait dégringolé de 6,82% mercredi et 5,92% jeudi.
Londres avançait de 1,64%, Francfort de 0,99% et l'Eurostoxx 50 de 1,24%.
La Bourse de New York se repliait dans les premiers échanges, au lendemain d'un très net rebond, le Dow Jones cédant 2,48% et le Nasdaq 2,26%.
A l'image des journées précédentes, la place parisienne se montrait extrêmement instable. Aidée l'espace de quelques heures par la clôture de New York et Tokyo, elle s'est ensuite essoufflée en l'absence d'autres bonnes nouvelles susceptibles de soutenir la tendance.
"Toutes les tentatives de rebond ont pour l'instant échoué", constatent les économistes du courtier Aurel, malgré les mesures de grande ampleur annoncées aux Etats-Unis et en Europe pour ramener la confiance, et quelques signes positifs pour les entreprises.
Symptôme des craintes persistantes sur l'économie américaine, les mises en chantier de logements ont baissé en septembre de 6,3% par rapport à août, pour s'établir à 817.000 (en rythme annuel), leur plus bas niveau depuis janvier 1991, selon les chiffres publiés vendredi.
Les valeurs considérées comme "défensives", c'est-à-dire relativement immunisées face au ralentissement conjoncturel, conservent logiquement la tête de la cote: Sanofi-Aventis s'envole de 6,57% à 43,31 euros, Carrefour gagne 4,17% à 25,71 euros et Danone 3,45% à 42 euros.
Les secteurs industriel et bancaire continuent en revanche à souffrir : Dexia plonge de 10,72% à 4,20 euros, BNP Paribas perd 3,84% à 52,91 euros, et Lafarge 4,55% à 51,15 euros.