La Bourse de Paris repartait en hausse vendredi après-midi, le CAC 40 gagnant 1,03% dans un marché soutenu par l'optimisme de Wall Street sur l'examen du plan Paulson, malgré la nette dégradation du marché américain de l'emploi.
A 15H45 (13H45 GMT), l'indice vedette prenait 40,76 points à 4.004,04 points, dans un volume d'échanges modeste de 3,1 milliards d'euros, après être descendu jusqu'à 3.934,03 points (-0,73%) dans la matinée.
Londres avançait de 0,14%, Francfort de 0,25% et l'Eurostoxx 50 de 1,03%.
La Bourse de New York remontait dans les premiers échanges, au lendemain d'une forte baisse, le Dow Jones s'adjugeant 0,43% et le Nasdaq 1,48%.
"On fait vraiment du yo-yo, avec des mouvements erratiques très difficiles à prévoir. Le marché est en léger rebond pour l'instant mais, à moyen terme, on reste dans une tendance plutôt baissière", a commenté un vendeur d'actions parisien.
Dans l'immédiat, les investisseurs se montraient confiants sur l'adoption du plan de soutien au secteur financier américain, actuellement examiné par la Chambre des représentants, qui avait rejeté lundi une première version du texte.
La perspective d'un possible revirement des parlementaires reléguait au second plan les chiffres, pourtant très inférieurs aux attentes, du rapport mensuel sur l'emploi américain.
Les Etats-Unis ont perdu 159.000 emplois en septembre après 73.000 en août, le taux de chômage s'y maintenant à 6,1% de la population active, alors que les économistes tablaient en moyenne sur 105.000 suppressions d'emplois.
Axa (+4,24% à 22,99 euros), BNP Paribas (+7,19% à 69,84 euros), Crédit Agricole (+3,24% à 14,97 euros), Natixis (+8,51% à 2,55 euros) et Société Générale (+5,68% à 67,59 euros) accentuent leur hausse, sur fond d'espoirs d'un sauvetage des banques américaines.
Les valeurs financières profitent également du rachat surprise de Wachovia par sa concurrente Wells Fargo pour un montant d'environ 15,1 milliards de dollars en actions, contrant une offre précédente de Citigroup qui portait seulement une partie des activités.
Michelin (+2,31% à 41,98 euros) progresse après la confirmation par son patron Michel Rollier des objectifs du groupe pour 2010, bien qu'il ait souligné que cela supposait "de nouveau une situation à peu près normale", et noté le manque de visibilité actuel.