La Bourse de Paris confortait son rebond jeudi après-midi, le CAC 40 gagnant 1,07% après l'ouverture en nette hausse de Wall Street, et malgré la publication de chiffres de l'emploi moins bons qu'attendu aux Etats-Unis.
A 15H45 (13H45 GMT), l'indice vedette gagnait 42,69 points à 4.042,80 points, dans un volume d'échanges élevé de 4,7 milliards d'euros, après avoir lâché 7,68% en trois jours. Le CAC 40 était tombé jusqu'à 3.954,28 points en début de séance (-1,14%), puis monté jusqu'à 4.072,10 (+1,79%).
Londres prenait 0,56%, Francfort 0,87% et l'Eurostoxx 50 0,73%.
La Bourse de New York se redressait nettement dans les premiers échanges, le Dow Jones gagnant 1,34% et le Nasdaq 2,14%.
Les demandes hebdomadaires d'allocations chômage aux Etats-Unis ont augmenté de 10.000 à la date du 13 septembre par rapport à la semaine précédente, pour s'établir à 455.000, alors que les économistes tablaient sur un recul à 440.000 inscriptions.
Mais les marchés continuent de profiter de la nouvelle action concertée des banques centrales, destinée à fournir de nouvelles liquidités à des marchés monétaires proches de l'asphyxie, la débâcle financière dissuadant les banques de se prêter de l'argent entre elles.
Autre facteur d'accalmie, le régulateur boursier américain a imposé à partir de 16H00 GMT ce jeudi de nouvelles règles plus strictes concernant les ventes à découvert d'actions, pour lutter contre les manipulations de cours boursiers.
"C'est une nouvelle importante, qui pourrait limiter les ventes à découvert +sauvages+ servant à spéculer à la baisse", des opérations qui "peuvent expliquer une partie de la chute violente de ces derniers jours", a expliqué un vendeur d'actions interrogé par l'AFP.
EDF (+4,33% à 49,09 euros) bondit après avoir indiqué que les conditions n'étaient "pas réunies" pour monter au capital du groupe américain d'énergie Constellation Energy, dont il détient à ce jour 9,51%, dans une déclaration écrite.
Total (+1,08% à 42,71 euros) et Vallourec (+1,24% à 158,30 euros) soutiennent le marché, portés par la poursuite de la remontée des prix du pétrole, qui ont profité de leur statut de valeur refuge pour repasser au-dessus des 100 dollars le baril.