La Bourse de Paris progressait mercredi après-midi, le CAC 40 gagnant 0,28% après avoir alterné hausses et baisses, dans un marché où dominent les inquiétudes sur le secteur financier entre sauvetage d'AIG et incertitudes sur le sort de HBOS.
A 15H54 (13H54 GMT), l'indice vedette avançait de 11,59 points à 4.098,99 points, dans un volume d'échanges de 4,91 milliards d'euros, après avoir plongé de 3,78% lundi et reculé de 1,96% mardi.
De leur côté, Londres perdait 0,41% et Francfort 0,39 %, tandis que l'Eurostoxx 50 lâchait 0,24%.
La place parisienne résistait, alors que la Bourse de New York évoluait en forte baisse, le Dow Jones perdant 1,82% et le Nasdaq 2,04% dans les premiers échanges.
Le CAC 40 restait porté par l'annonce par la Réserve fédérale américaine qu'elle allait consentir à l'assureur en difficulté AIG un prêt pouvant aller jusqu'à 85 milliards de dollars.
Le marché, préoccupé par le sort de HBOS, a également bien accueilli l'annonce d'une possible acquisition de la banque britannique par Lloyds TSB, tandis que Barclays avait annoncé mardi le rachat des activités de marché en Amérique du Nord de Lehman Brothers.
Autre facteur susceptible de réconforter les marchés financiers, la banque d'affaires américaine Morgan Stanley a dégagé au troisième trimestre de son exercice un bénéfice net de 1,42 milliard de dollars, nettement supérieur aux attentes du marché et à ceux présentés par Goldman Sachs.
Porté par l'éclaircissement des perspectives sur l'avenir d'AIG, Axa (+4,07% à 20,57 euros) s'envolait en tête des valeurs vedettes.
Les valeurs financières évoluaient en ordre dispersé: Société Générale grimpait de 1,53% à 56,82 euros, de même que Crédit Agricole (+1,41% à 12,25 euros), tandis que Dexia (-0,83% à 8,64 euros) et BNP Paribas (-0,86% à 57,59 euros) restaient dans le rouge.
Les statistiques macroéconomiques publiées mercredi n'étaient pas pour rassurer les investisseurs. Les chiffres du commerce extérieur de la zone euro en juillet ont révélé un déficit en hausse de plus de 2 milliards par rapport à juin, tandis le déficit des comptes courants américains s'est creusé au deuxième trimestre.
Par ailleurs, les mises en chantier de logements aux Etats-Unis ont baissé de 6,2% en août par rapport à juillet, un chiffre nettement inférieur aux attentes.