La Bourse de Paris peinait à choisir une tendance mercredi matin, le CAC 40 cédant 0,15% après être plusieurs fois passé dans le vert et dans le rouge, dans un marché toujours déstabilisé par la crise affectant la finance mondiale.
A 10H27 (08H27 GMT), l'indice vedette perdait 5,93 points à 4.081,47 points, après avoir plongé de 3,78% lundi et reculé de 1,96% mardi, en raison des inquiétudes sur plusieurs grands établissements financiers.
De leur côté, Londres prenait 0,23% et Francfort 0,28%, tandis que l'Eurostoxx progressait de 0,17%.
La place parisienne avait rebondi à l'ouverture de la séance, le CAC 40 gagnant 1,39%, après l'annonce par la Réserve fédérale américaine qu'elle allait consentir à l'assureur en difficulté AIG un prêt pouvant aller jusqu'à 85 milliards de dollars.
En dépit de ce plan de sauvetage, Société Générale (-0,30% à 55,80 euros), BNP Paribas (+0,46% à 58,35 euros), Crédit Agricole (-0,95% à 11,96 euros), Axa (-2,96% à 20,35 euros) et Dexia (-0,91% à 8,80 euros) hésitent, après avoir brièvement plongé dans le sillage de la banque britannique HBOS.
Toujours agités par les inquiétudes sur le secteur financier, les marchés seront attentifs aux résultats trimestriels de la banque d'affaires Morgan Stanley, annoncés avant l'ouverture de la Bourse de New York, après la publication la veille par Goldman Sachs de résultats du troisième trimestre en nette baisse mais supérieurs aux attentes.
Parmi les statistiques macroéconomiques attendues mercredi, les chiffres du commerce extérieur de la zone euro en juillet seront dévoilés à 11H00 (09H00 GMT), tandis que le nombre de mises en chantier de logements et permis de construire en août aux Etats-Unis sera publié à 14H30 (12H30 GMT). Les stocks hebdomadaires américains de pétrole brut seront pour leur part connus à 16H35 (14H35 GMT).
Parmi les autres variations significatives, ArcelorMittal (-2,92% à 41,84 euros) ne rassure pas, après avoir dévoilé un plan d'économies de 4 milliards de dollars (2,8 milliards d'euros) sur les cinq prochaines années.
Quant à Peugeot (-1,03% à 29,87 euros) et Renault (-3,87% à 47,63 euros, en queue des valeurs vedettes), ils souffrent de la baisse des ventes de voitures neuves en Europe, qui ont plongé de 7,3% sur un an en juillet et de 15,6% en août.