Les marchés actions européens ont terminé la séance de vendredi en baisse, mais le bilan hebdomadaire reste positif. Les bourses ont marqué une pause après l'envolée enregistrée jeudi suite à l'accord trouvé entre les dirigeants européens portant sur la dette de la Grèce. La hausse plus forte que prévu de l'indice de confiance du consommateur américain a été accueilli dans l'indifférence. L'indice CAC 40 a clôturé aujourd'hui sur un recul de 0,59% à 3 348,63 points. Sur les cinq dernières séances, l'indice parisien affiche toutefois une hausse de 5,59%.
Le numéro deux mondial de l'électroménager Electrolux a bondi de 5,79% à 124,50 couronnes suédoises soutenu par des résultats supérieurs aux attentes. Confronté au ralentissement de la consommation en Europe et aux Etats-Unis, le géant suédois a annoncé son intention de réduire davantage ses coûts en 2012. Sur le trimestre juillet-septembre, Electrolux a vu son bénéfice net chuté à 826 millions de couronnes (130 millions de dollars) contre 1,38 milliard de couronnes un an plus tôt. Le chiffre d'affaires a reculé de 2,3% à 25,7 milliards de couronnes.
Renault a connu la plus forte hausse du CAC 40 avec une progression de 4,47% à 31,66 euros. Le constructeur automobile a publié jeudi soir des ventes record soutenues par les marchés hors Europe, ce qui a conduit Société Générale à relever sa recommandation sur la valeur. Renault a dévoilé un chiffre d'affaires de 9,745 milliards d'euros au troisième trimestre, en hausse de 11,9% par rapport à la même période en 2010.
En repli de 5,51% à 22,26 euros, CGGVeritas a signé la deuxième plus forte baisse du SBF120 dans le sillage de la chute de son rival norvégien Petroleum Geo-Services (PGS). Ce dernier a publié des résultats trimestriels jugés décevants. PGS a notamment indiqué que la marge de son activité Marine avait été pénalisée par la baisse des capacités allouées, la hausse des coûts des projets et la variation de la productivité. Dans ce cadre, le groupe a révisé à la baisse sa prévision de marge Marine pour 2011 à environ 10%. Au troisième trimestre, cette dernière est ressortie à 4%.
Les chiffres macroéconomiques
En France en septembre, les dépenses de consommation des ménages en biens reculent de 0,5 % en volume, après avoir augmenté de 0,2 % en août, selon la dernière enquête de l'Insee. Sur l'ensemble du troisième trimestre, elles augmentent de 0,2 % (après -1,9 % au deuxième trimestre). La baisse de septembre s'explique en grande partie par le recul des dépenses en énergie et en textile-cuir.
Aux Etats-Unis, l'indice de confiance des consommateurs mesuré par l'Université du Michigan ressort finalement à 60,9 en octobre contre 57,5 en première estimation. Les économistes attendaient en moyenne 58.
Les dépenses des ménages ont progressé de 0,6% en septembre conformément au consensus. En août, ces dépenses avaient progressé de 0,2%. De son côté, le revenu des ménages a augmenté de 0,1% alors que les économistes visaient une hausse de 0,3%. En août, ce revenu avait reculé de 0,1%.
A la clôture, l'euro cote 1,4164 face au dollar américain.
AOF - EN SAVOIR PLUS
LEXIQUE
Directeurs d'achat (indice des) : cette statistique reflète la confiance des directeurs d'achat. Elle est disponible pour le secteur manufacturier et pour celui des services. Un indice supérieur à 50 signale une expansion de l'activité dans un secteur et un indice inférieur, une contraction. Plus cet indicateur s'éloigne des 50 et plus le rythme d'expansion ou de contraction de l'activité est important.
L'indice composite qui regroupe l'indicateur pour le secteur manufacturier et celui des services est très utile pour prévoir les évolutions du PIB à court terme. Il est considéré comme l'un des indicateurs économiques les plus pertinents.
L'indice manufacturier comprend principalement les composantes production, commande et emploi. La statistique pour les services comprend notamment l'activité en cours, les anticipations d'activité, les prix des intrants et l'emploi.